C’est la première ressourcerie de la région. Le Recyclodrome, situé rue d’Aubagne (1e), offre une nouvelle jeunesse aux meubles, vêtements, décorations et livres qui n’ont plus d’utilité. Transformés, réparés ou recyclés, ils seront ensuite achetés pour débuter une seconde vie.

Suite aux dernières annonces gouvernementales, l’association Recyclodrome rouvre ses portes aujourd’hui de 10h à 18h. De la végétation, des couleurs vives et un joyeux bazar : voilà à quoi s’attendre lorsque l’on se rend au Recyclodrome. A l’entrée de la boutique, du monde attend, dans le respect des consignes sanitaires, pour pouvoir dénicher une perle rare à petit prix : « La vaisselle à 50 centimes », « livres », « bibelots à 1 € », peut-on lire sur les étiquettes… le choix ne manque pas.


La crise sanitaire influence la réduction des déchets
A l’occasion de la Semaine européenne pour la réduction des déchets, Suez a réalisé une étude démontrant que, durant la crise Covid-19, 32% des habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont modifié leurs pratiques en matière de réduction des déchets, contre 34% au niveau national. Dans la région, les personnes de moins de 35 ans seraient les plus concernées avec un taux de 50%.

Réemployer pour mieux consommer

Cette boutique, située rue d’Aubagne, dans le quartier de Noailles, revalorise tous types de produits. Créée en 2004 par Mathieu Reus et Cyrille Berge, deux anciens étudiants en ingénierie environnementale, elle est la première ressourcerie de la région. Elle récupère électroménagers, vaisselle, meubles, vêtements, décorations, livres et tout autre objet dont vous n’avez plus l’utilité.

Ces derniers sont ensuite réparés ou transformés dans leur atelier de la rue Châteauredon (1e) avant d’être mis en vente dans la boutique. Le but : réemployer pour mieux consommer : « Si le meuble, le vêtement ou l’objet est un peu piqué, on le traite, on le nettoie. S’il est vraiment abîmé, on le démantèle et on le met au service de recyclage », explique Giulia Manfrin, chargée de gestion administrative et financière au Recyclodrome.

 

Les clients peuvent directement les déposer en boutique ou demander à la ressourcerie de passer les chercher : « Avant d’aller récupérer des meubles, nous demandons des photos afin de déterminer s’il est possible de les revaloriser. Si c’est le cas, nous venons les chercher gratuitement », ajoute-t-elle.

Dans le cas où peu ou aucun objet ne serait récupérable, un service payant de débarras écologique est également proposé aux particuliers, professionnels et collectivités : « Nous avons, entre autres, débarrassé le mobilier des collèges Darius Milhaud et Longchamp, la Société des eaux de Marseille… », énumère-t-elle.

En 2019, la ressourcerie comptait 1 300 adhérents, contre 2 000 les années précédentes. « Pour devenir membre, il suffit de faire un apport volontaire, c’est-à-dire apporter quelque chose de réemployable en boutique ou acheter quelque chose au moins une fois par an. La fréquentation a un peu baissé ces dernières années, d’abord avec les effondrements de la rue d’Aubagne [le recyclodrome se situe 50 mètres sous le lieu du drame, ndlr] qui a entraîné de nombreuses journées de fermeture… », déplore Giulia. Pour leur donner un coup de pouce, il suffit donc de venir en boutique pour déposer des objets dont vous ne vous servez plus et peut être même dénicher la perle rare.

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