Ce jeudi, le gouvernement a détaillé les mesures permettant aux Français de faire face à la crise. Parmi celles-ci, des « aides exceptionnelles » pour les salariés et étudiants en situation de précarité.
Pour les salariés ayant travaillé plus de 60 % au cours de l’année 2019, mais pas assez en 2020 pour avoir droit aux aides, le gouvernement a annoncé ce matin qu’une garantie de revenus minimum de 900 euros par mois sur novembre, décembre, janvier et février leur serait allouée.
Aujourd’hui, près de 400 000 travailleurs sont en situation de précarité en France, dont près de 70 000 jeunes. Des statistiques poussant l’Etat à créer 20 000 emplois étudiants dont la mission serait d’être en soutien pendant cette crise, avec une implication d’une durée de 4 mois, à raison de 10 h par semaine en passant par les services du CROUS. 50 millions d’euros seront avancés par l’Etat en ce sens.
Doubler le nombre de bénéficiaires
D’autre part, des aides financières d’urgence sont envisagées pour les étudiants en situation de précarité, représentant une enveloppe de 56 millions d’euros sur les prochains mois. Lancé en juillet dernier, le plan 1 jeune 1 solution sera renforcé et le nombre de bénéficiaires sera doublé (passant de 100 000 à 200 000 jeunes) afin d’aider les jeunes diplômés qui ont des difficultés à trouver leur premier emploi, notamment grâce à une allocation financière.
Le premier ministre a d’autre part souhaité garantir « à chaque jeune en recherche d’emploi un accompagnement par un conseiller et un soutien financier en fonction de ses besoins, jusqu’à 500 € par mois, en passant par des dispositifs tels que Pôle Emploi, à la mission locale ou à l’APEC ».
Le ministre a souligné que les Missions Locales proposent des situations adaptées aux jeunes éloignés de l’emploi, notamment un programme intensif et une allocation mensuelle allant jusqu’à 500 euros (avec la garantie jeune). L’idée émise serait de « booster ce dispositif qui fonctionne déjà très bien ».