L’AP-HM s’est servie d’un bras robotisé afin de traiter une forme d’épilepsie résistante aux médicaments. Le bras, testé sur une patiente de 14 ans, a permis d’utiliser une méthode consistant à implanter des électrodes dans son cerveau afin de déterminer le point de départ des crises.
C’est une première en France, un bras robotisé a permis de réaliser une stéréo-électro-encéphalographie sur une jeune fille de 14 ans, souffrant d’épilepsie résistante aux médicaments. Cet examen vise à implanter des électrodes dans le cerveau afin de capter son activité électrique au moment de crises d’épilepsie. Elle permet ensuite de déterminer la zone de départ des crises.
Pour mener à bien l’examen, la patiente restera en observation durant 6 à 10 jours dans le service d’Epileptologie et rythmologie cérébrale. Une fois les informations collectées par les 14 électrodes de 0,8 millimètres, elles seront extraites et analysées afin de déterminer s’il est possible de retirer, au cours d’une opération, la zone de tissu à l’origine des crises.
Précision et sécurité renforcées
Réalisée par le professeur Didier Scavarda, chef du service de Neurochirurgie infantile des Hôpitaux Universitaires de Marseille (AP-HM) et son équipe, cette robotisation permettrait « une reproductibilité des gestes chirurgicaux supérieure à ce que peut réaliser un médecin à main levée. La précision et la sécurité s’en trouvent considérablement renforcées avec une parfaite maîtrise du fait de la rigidité du bras et de la neuronavigation », peut-on lire dans le communiqué de l’AP-HM.
Stéréo-électro-encéphalographie à l’aide d’un bras robotisé sur une jeune patiente de 14 ans souffrant d’#épilepsie réfractaire :https://t.co/tnqSfalpEW#neurochirurgie #APHM pic.twitter.com/zvkKpbRaoV
— AP-HM – Hôpitaux Universitaires de Marseille (@aphm_actu) November 12, 2020