Malgré des travaux de réhabilitation et l’ouverture des Terrasses du Port tout près, la rue de la République peine à faire tourner ses commerces. Pour dynamiser cette artère emblématique de Marseille, l’association La République des Commerçants a édité un plan-guide répertoriant 230 commerces du quartier. L’objectif ? Alerter Marseillais et touristes sur la grande offre commerciale et culturelle de ce secteur.
Pour redynamiser la rue de la République, encore trop déserte aujourd’hui, l’association La République des Commerçants a mis en place un plan-guide pour montrer la diversité de l’offre commerciale et culturelle du quartier. Une bonne initiative qui permet aux 230 commerces de cette artère emblématique de Marseille et des rues adjacentes de gagner en visibilité. « La conjoncture du commerce aujourd’hui n’est pas bonne, c’est pourquoi il faut mener des projets et de ces projets naîtra un renouveau pour le quartier », met en avant Alexandre Seddik, Président de l’association. Avant d’ajouter que le secteur est le seul de Marseille à disposer d’un plan-guide valorisant ses commerçants.
Un projet soutenu et applaudi par la Mairie
Pour cette deuxième édition, l’association a noué un partenariat avec le MuCEM. Le plan guide, tiré à 50 000 exemplaires, est disponible dans 150 points de la ville accompagné de la programmation du musée. Solange Biaggi, Adjointe au maire Chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Professions libérales et du Centre-Ville a reconnu l’initiative.
« Depuis que Monsieur Gaudin est Maire de Marseille, son leitmotiv est de faire baisser le chômage. L’un des porteurs économiques pour y arriver est le triptyque « tourisme, culture et commerce » et la rue de la République est dans le triangle d’or de ce triptyque », souligne l’élue.
L’adjointe au Maire a mis en avant la force du projet qui, selon elle, repose sur le fait que l’association a su fédérer tous les acteurs de la rue de la République : les commerçants indépendants, les grands commerçants et même ANF et ATEMI, les propriétaires des locaux. Car seulement 15% du projet est financé par les cotisations des adhérents de l’association, soit les commerçants, les artisans et les professions libérales de la rue de la République. Le reste des financements se répartit principalement entre la Ville de Marseille, l’ANF et l’ATEMI.
Attirer Marseillais et touristes dans le secteur République
Si la maire du 2ème secteur de Marseille, Lisette Narducci, souligne également l’initiative des commerçants, l’élue a profité de l’occasion pour leur montrer son soutien et celui de la Mairie.
« La rue de la République souffre aujourd’hui d’un manque de dynamisme. Pour lui en redonner, il faut accompagner les commerçants et surtout ramener les propriétaires des locaux à des exigences raisonnables », explique Lisette Narducci.
Les prix des loyers sont pointés du doigt autant par la Mairie que par les commerçants. Des loyers élevés qui désincitent de nouveaux commerces à s’installer dans le quartier – seulement 65% des commerces sont occupés – et que les commerçants déjà en place ont de plus en plus de mal à payer. « Toute la rue est en danger car les bailleurs ne font plus d’efforts pour les commerçants », alarme le gérant d’un des commerces de la rue de la République.
Si la Mairie s’est engagée à faire pression sur ANF et ATEMI concernant le prix des loyers, reste encore à attirer Marseillais et touristes à faire leur shopping dans les commerces du quartier de la République. D’autant plus que de grosses enseignes y sont déjà présentes à l’instar d’H&M, Desigual ou encore Mango. Solange Biaggi a par ailleurs annoncé une bonne nouvelle : l’arrivée prochaine de nouveaux commerces comme la Société Marseillaise de Crédit et Léonidas.
Par Agathe Perrier
Le problème de cette artère c’est que les commerces se ressemble tous on trouve les mêmes de partout..!!!il faut un système d’implantations original car cela permettra d’attirer une clientèle très diverse et d’en faire un vrai lieu d’échange on ne peux pas mettre sans arrêt les mêmes enseignes comme sephora, mono prix,des fast food,des opérateurs mobiles……il faut une vraie originalité avec un moteur qui entraîne tout le reste…Ben la mairie n’est pas très dynamique et originale je crois…sans compter les loyers beaucoup trop élevés qu’elle aurait dû prendre le soin d’encadrer……!!!!!!