La Ville de Marseille a adopté au conseil municipal de ce lundi 5 octobre la gratuité d’accès aux collections permanentes des musées municipaux. La mesure devrait entrer en vigueur en janvier 2021 et ne concerne pas le Mucem.
Parmi les 280 délibérations qui sont mises au vote sur des domaines comme la culture, le social, la gouvernance et la sûreté lors du conseil municipal de ce lundi 5 octobre, la gratuité des musées de la ville a été proposée.
« Nous ne sommes pas que des élus en gestion mais avec une vision, dans une démarche de démocratie participative », expliquait Jean-Marc Coppola, adjoint en charge de la culture, lors de la conférence de presse de préparation du conseil municipal. Il faudra donc attendre encore quelque temps avant le grand « discours de politique culturelle ».
Pour cette assemblée de rentrée, l’élu a présenté une « délibération symbolique », avec la pérennisation de la gratuité des musées de la Ville, pour les expositions permanentes. En mai déjà, l’ancienne municipalité décidait que l’entrée du public serait gratuite dans les musées de la Ville jusqu’à la fin de l’année.
Pour les expositions temporaires
Par ailleurs, la délibération de la nouvelle municipalité propose « le maintien du dispositif de gratuité d’entrée dans l’ensemble des Musées de Marseille et du Muséum d’histoire naturelle le premier dimanche de chaque mois pour toutes les expositions temporaires sans exception à partir du 4 janvier 2021 ».
Un dernier article prévoit « la gratuité à tous les événements dans les Musées de Marseille en cas d’impossibilité d’impression des billets, notamment due à un problème technique lié au dysfonctionnement des équipements de billetterie ou du logiciel Safran ».
Accompagner la gratuité « avec de la médiation »
Cette initiative est également motivée par le fait qu’une augmentation de la fréquentation a été constaté cet été, « notamment autour de l’Eté Marseillais », poursuit Jean-Marc Coppola. Une augmenté de 29 % par rapport à la même période en 2019.
Par ailleurs pour la Ville « un accès libre ne suffit pas ». L’élu confie qu’un mot revient régulièrement ces dernières semaines : celui de médiation. « Il faut accompagner cet accès à la culture pour tous avec de la médiation, mais plus que cela, c’est aussi écouter, donner des codes pour comprendre, qu’on réveille en chacune et chacun le côté créatif, artistique… ça donne une vision de notre accès au bien commun ».