La Cité scolaire internationale de Marseille devrait accueillir en 2024 2 100 élèves de l’école primaire au lycée sur le périmètre Euroméditerranée, face au Dock des Suds et à la tour CMA CGM. Le projet, qui devait voir le jour en 2022, a connu quelques rebondissements.

En octobre dernier, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, maître d’ouvrage du projet, avait mis un coup d’arrêt à la future Cité scolaire internationale, qui devait voir le jour sur un terrain proche du Dock des Suds et de la tour CMA CGM. La raison : un conflit d’intérêt au sein du jury, retardant la livraison du chantier de deux ans et obligeant la Région à verser une indemnisation de 800 000 euros aux trois candidats en lice, ayant été victimes du préjudice.

Aujourd’hui, comme le révèlent nos confrères de La Provence, des candidats déposent à nouveau leurs offres dans le cadre du concours de maîtrise d’oeuvre. Le choix du lauréat devrait être connu en 2021. Parmi eux, toujours selon La Provence : Alfonso Fermia (Atelier(s) AF517), agence ILR et cardinal Edifice (groupe NGE), Rudy Ricciotti, l’agence Carta et associés et Bouygues Construction, Corinne Vezzoni et Vinci Construction et les agences Studio, Tangram architectes et Eiffage Construction.

Le projet de Cité scolaire internationale

Il s’agit d’un établissement regroupant école élémentaire, collège et lycée, gymnase et internat, mettant l’accent sur l’apprentissage des langues étrangères. Ce futur établissement devait initialement ouvrir ses portes à la rentrée scolaire de septembre 2022 pour accueillir près de 2 100 élèves. Il est désormais attendu pour la rentrée scolaire 2024.

L’objectif est de proposer des sections internationales et donc d’améliorer l’enseignement actuel en la matière en positionnant Provence-Alpes-Côte d’Azur et sa capitale régionale, Marseille, sur l’échiquier européen et international en répondant aux besoins du monde économique.

Car, malgré un tissu économique très dense dans la région qui dispose de nombreux laboratoires de recherche, de grands équipements comme le Grand Port Maritime de Marseille ou encore ITER et de grandes entreprises, l’offre éducative internationale est très faible.

Seulement 12 sections internationales en lycée et 8 langues différentes sont proposées pour l’ensemble de la région, contre 15 sections internationales et 12 langues enseignées pour la seule académie de Lyon par exemple. La Cité scolaire internationale viendra étoffer l’offre présente sur le territoire et s’ajoutera aux sept autres établissements français à proposer de tels enseignements, à l’instar du lycée international de Saint-Germain-en-Laye ou de la Cité scolaire internationale de Lyon.

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