Le Collectif du 5 novembre, né suite aux effondrements de la rue d’Aubagne fin 2018, propose une série de mesures sur la question du logement et de l’habitat à Marseille. Une lettre ouverte a été adressée à la nouvelle ministre du Logement, à la nouvelle municipalité et au nouveau conseil métropolitain.

« 4 500 personnes délogées, 583 immeubles évacués, 2 600 signalements non traités », le Collectif du 5 novembre, Noailles en colère dresse ce tableau de la crise du logement et de l’habitat indigne à Marseille, depuis le drame de la rue d’Aubagne fin 2018. Formé par des citoyens, il n’a eu de cesse, depuis cette date, d’accompagner, d’analyser et de militer pour améliorer les conditions de logement pour tous.

Alors qu’une nouvelle municipalité, une nouvelle ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, et un nouveau conseil métropolitain s’installent, le collectif leur adresse une lettre ouverte. Elle comporte les « cinq premières mesures d’urgence qui nous semblent indispensables pour sortir Marseille du péril. Celles-ci sont le résultat de nos expertises citoyennes déjà rendues publiques. La grande majorité d’entre elles sont de simples applications tant attendues de la Charte du relogement, co-écrite par les personnes délogées et les citoyen·nes solidaires puis imposée au conseil municipal et à l’Etat au terme d’une longue mobilisation. »

Articulée autour des 5 points clés – retrouver enfin nos logements dans un état digne, sortir de la stagnation organisée du relogement, protéger les Marseillais·es des petits et grands drames, l’inconditionnalité du droit au (re)logement, la Rue d’Aubagne : respect et mémoire – la lettre ouverte est consultable ci-dessous :

, Le Collectif du 5 novembre propose 5 mesures d’urgence à la nouvelle municipalité, Made in Marseille
Cliquez pour ouvrir

À noter que la nouvelle municipalité marseillaise compte de nombreux conseillers ayant milité ces dernières années contre l’habitat indigne et dégradé. La 16e adjointe au maire, Marie Batoux, est une figure du Collectif du 5 novembre. Mais cette lettre ouverte concerne plus directement le nouvel adjoint en charge de la « politique du logement et de la lutte contre l’habitat indigne », Patrick Amico.

Bouton retour en haut de la page