Afin de venir en aide aux micro-entrepreneurs durant la crise sanitaire, l’Adie propose, en partenariat avec la Région Sud, la Banque Populaire, le Crédit Agricole ou encore la Fondation ANBER, un fonds régional « spécial Relance » d’un montant de 365 000€.

De nombreux micro-entrepreneurs ont été durement touchés par la crise sanitaire. Pour leur venir en aide, l’Adie (association pour le droit à l’initiative économique) met en place une offre financière afin de les aider à relancer durablement leur activité. Doté d’un budget spécifique de 365 000€, ce fonds régional « spécial Relance » est actuellement financé par la Région Sud à hauteur de 250 000 €, la Banque Populaire Méditerranée pour 70 000 €, le Crédit Agricole Alpes Provence pour 30 000 € et la Fondation ANBER pour 15 000 €.
« Il faut des moyens pour adapter le modèle d’affaires aux nouvelles contraintes sanitaires, pour payer les arriérés de dettes existantes, de loyers et de charges, avec une capacité d’endettement plus que jamais réduite ou nulle, explique Sebastien Chaze, Directeur Marseille Région Sud de l’ADIE. Pour répondre à ce besoin de financement, nous avons partout dans les régions, mobilisé nos partenaires pour constituer des fonds de prêt d’honneur de relance, point phare de notre offre de relance ».

Un package pour accompagner les micro-entrepreneurs dans la relance de leur activité

Cette offre se présente sous forme de package. Elle propose des services financiers et non-financiers pour accompagner la relance des micro-entrepreneurs avec :

  • Un financement jusqu’à 10 000€ : composé d’un microcrédit à un taux de 3% pouvant être associé à un prêt d’honneur jusqu’à 5 000€ à 0%. Le prêt d’honneur dispose d’un différé de remboursement de 24 mois afin d’apporter des quasi-fonds propres aux entrepreneurs impactés par la crise.
  • De l’information et des appuis centralisés : sous forme de web-conférences, de mailing réguliers, et via une cellule d’appui à distance afin d’informer les micro-entrepreneurs des mesures d’aide (et les guider dans les démarches à réaliser pour en bénéficier) et enfin, les accompagner dans la relance de leur activité.
  • Un accompagnement personnalisé renforcé : avec des rendez-vous individuels pour aborder les problématiques propres à chaque entreprise. En collectif, dans le cadre de « L’atelier des solutions », pour favoriser les échanges de pratiques entre entrepreneurs et favoriser l’émulation de groupe.

Trois mesures pour aider les micro-entrepreneurs locaux

D’après une enquête menée en juin auprès des micro-entrepreneurs, l’Adie soutient que « la mobilisation sans précédent des Pouvoirs Publics a permis de sauver de nombreuses entreprises : 63% des entrepreneurs ayant bénéficié du fonds de solidarité estiment que, sans cette aide, ils n’auraient pas pu sauver leur activité jusqu’à maintenant ».
C’est pourquoi l’Adie appelle les pouvoirs publics à maintenir le Fonds de Solidarité jusqu’à la fin de l’année, exonérer totalement des cotisations sociales les entrepreneurs éligibles au Fonds de Solidarité, également jusqu’à la fin de l’année et, enfin, soutenir les entrepreneurs les plus en difficulté via des fonds propres « sous la forme d’une prime de 3 000€, en élargissant et simplifiant les conditions d’éligibilité du second volet du Fonds de Solidarité, encore trop peu accessible pour les petits entrepreneurs comme ceux que l’Adie accompagne », conclut l’association.
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