Lionel Royer-Perreaut, candidat LR réélu à la tête des 9e et 10e arrondissements de Marseille nous livre sa vision du troisième tour à Marseille, et l’élection du maire. Il faut une personnalité capable de rassembler largement, « peu importe qui ».
Il a fait le meilleur score des Républicains à Marseille, dans le 5e secteur de la ville avec 43,52 % des suffrages. C’est l’homme fort de la droite marseillaise, qui elle, se retrouve en grande difficulté après le second tour des municipales, avec seulement 3 secteurs remportés sur 8.
« C’est un beau score, commente le maire des 9-10. Dans le contexte que nous connaissons : la poussée de la gauche, l’affaiblissement de ma famille politique, et une triangulaire dans mon secteur. C’est un résultat fort et puissant. Le fruit du travail accompli, de la volonté, et des grands projets que j’ai porté localement, alors que mes adversaires se sont contentés de les critiquer dans l’immobilisme. Le tramway, le Boulevard Urbain Sud, et un travail de terrain ces six dernières années sont valorisés ».
« Ce n’est pas un accident mais l’expression d’une volonté politique »
« Le résultat est atypique, poursuit-il, avec pragmatisme. Je vois crier victoire mais les Marseillais n’ont donné de majorité à personne. Ce n’est pas un accident, mais l’expression d’une volonté politique des citoyens. Un changement de vision », analyse l’élu.
Malgré les résultats de sa famille politique, les jeux sont loin d’être faits pour l’élection du maire de Marseille ce samedi. Ce dernier pourrait encore bien être LR si les tractations avec les conseillers municipaux jouent en faveur de la droite.
« Monsieur Teissier, Lionel Royer-Perreaut, Martine Vassal, ce n’est pas le sujet »
Mais avec qui à sa tête ? Si Martine Vassal décidait de renoncer, d’autres noms que celui de la candidate ont été avancés ces dernières heures, avec un profil « plus rassembleur » pour endosser le rôle de maire. Celui de Guy Teissier par exemple, ou encore celui de Lionel Royer-Perreaut.
Ce dernier « souhaite pour les Marseillais une majorité stable et durable qui permette de gouverner la ville et prendre des décisions stratégiques. Il faut tout faire pour y arriver. Donc un dépassement de « soi », et des clivages anciens. Unité et rassemblement. Peu importe qui, celui qui sera élu doit porter l’unité et le rassemblement. Monsieur Teissier, Lionel Royer-Perreaut, Martine Vassal, ce n’est pas le sujet. Il faut être fédérateur et rassembler pour six ans. La ville est en ébullition ».