Le photographe et street artiste marseillais, Philippe Echaroux est l’invité de la « minute made » cette semaine. Il nous raconte son confinement, ce qu’il retire de cette période hors du commun, et ses projets du moment.
L’artiste marseillais Philippe Echaroux, créateur du « Street Art 2.0 », un art basé sur la projection de lumière qui ne laisse aucune trace de son passage éphémère, est l’invité de notre émission « la minute made ».
Philippe Echaroux a la tête qui fourmille d’idée, et si sa rentrée promet d’être riche en événements, il dévoile un nouveau projet réalisé au cœur de la cité de la Joie, la turbulente Calcutta. L’artiste est allé à la rencontre d’enfants vivant dans les rues pour saisir la joie de vivre si paradoxale à nos yeux de ces petits êtres remplis d’espoirs. Il a ensuite projeté leurs visages radieux sur leur environnement quotidien : la rue.
L’oeuvre de l’artiste étant profondément ancrée dans un fort message écologique, Philippe Echaroux a également projeté les visages de ces enfants sur des arbres survivant au milieu de ce tourbillon de vie humaine.
Au delà de ses problèmes de pauvreté, l’Inde est un pays extrêmement touché par la pollution. « Ce voyage n’aurait pas été possible en avril car c’est un mois où la pollution est simplement trop intense pour nous occidentaux ». A travers cette intervention inédite, l’artiste propose ainsi une réflexion sur notre quotidien à travers le paradoxe entre les conditions de vie de ces indiens et leur joie de vivre.
Le projet, réalisé en partenariat avec le Centre Blue Turtle, situé au cœur de Calcutta, donne à des enfants vivant dans la rue l’opportunité d’étudier dans une environnement sûr.