Le chef de file national d’Europe Écologie Les Verts (EELV), Yannick Jadot, s’est rendu à Marseille ce lundi 15 juin pour apporter son soutien à la liste de gauche le Printemps Marseillais et sa candidate Michèle Rubirola.

Avec la visite de Yannick Jadot aujourd’hui, tête du parti Europe Écologie Les Verts (EELV), le Printemps Marseillais reçoit son troisième soutien politique d’envergure nationale ce mois-ci.

Le député de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, s’est déplacé dans la cité phocéenne début juin pour afficher en conférence de presse sa confiance à la candidate de la gauche. Une sortie saisie par la droite marseillaise pour dénoncer une radicalisation du mouvement.

Comme une réponse à ces attaques, le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, a ensuite fait le voyage en fin de semaine dernière. Présenté par la gauche comme un modèle de gestion municipale écologiste, il est notamment en bonne voie pour être réélu dans sa commune.

Peut-être pour appuyer encore un peu plus sa « fréquentabilité », le rassemblement de la gauche marseillaise a reçu ce lundi 15 juin – date officielle du début de la campagne – le leader national d’EELV aujourd’hui. « Depuis plusieurs jours, on voit affluer un certain nombre de soutiens locaux et nationaux », s’est réjouit Yannick Ohanessian. Le candidat du Printemps Marseillais dans les 11e et 12e arrondissements de la ville a reçu le chef de file des écologistes sur ses terres, à la ferme expérimentale Le Talus, pour mettre en avant l’agriculture urbaine portée par l’union de la gauche locale. « Yannick Jadot est une personnalité qui a à cœur de travailler sur transition écologique et la ville durable. Un soutien très important pour nous ».

L’euro-député n’a pas manqué de mettre en avant les qualités de la cheffe de file du Printemps Marseillais. « Dans ce moment politique, avoir une femme comme candidat dont on connaît depuis des années l’engagement pour la santé, l’écologie, pour sa ville, pour l’éthique. Avoir une femme apaisée face à l’agitation du camp d’en face (…) c’est vraiment une bonne nouvelle pour les Marseillais ». 

A cette occasion, Michèle Rubirola a rappelé l’un des grandes priorités du Printemps Marseillais : la fin du monopole de la Sodexo « pour que les petits marseillais puissent manger bio, local et de proximité. On a six ans pour mettre en place une agriculture de proximité ». La volonté du mouvement est également de faire de Marseille une « ville pionnière », dans la lutte contre le réchauffement climatique « parce que cette agriculture urbaine permet aussi de lutter contre le réchauffement climatique », a déclaré la candidate. Et d’ajouter : « la victoire est à portée de main ».

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