Surf, paddle, natation, plongée… Lors de l’examen du projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire, le Sénat a adopté un amendement permettant par décret, l’ouverture au public des plages et forêts, à condition de pratiquer une activité sportive individuelle.
Alors que le projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire au Sénat a été adopté par le Sénat mardi après-midi, un amendement a été adopté. Il ouvre par décret l’accès aux plages et forêts à toute personne pratiquant une activité sportive individuelle.
Les sénateurs ont débattu sur deux amendements en faveur de la pratique sportive dans les grands espaces. Un premier, rejeté, était porté par des élus socialistes. Il proposait que le maire et le préfet puissent autoriser l’accès aux plages et plans d’eau, uniquement pour des pratiques sportives.
Une « pression » sur le gouvernement
Cet amendement d’élus centristes prévoit que dès la publication de la loi, un décret définisse les conditions dans lesquelles les plages et forêts seront ouvertes pour la pratique d’une activité sportive individuelle.
Pour rappel, un décret est pris par le président de la République ou par le Premier ministre. Olivier Véran, le ministre de la Santé, a d’ailleurs rappelé qu’il est déjà « possible de décider d’ouvrir les plages par un décret, signé par le Premier ministre ». Il voit donc dans cet amendement une « injonction qui serait faite au gouvernement pour que la pression soit encore plus mise par les élus qui souhaitent ouvrir les plages ».
En effet, de nombreux élus locaux de territoires du littoral français souhaitent voir les plages ouvrir avec le déconfinement.