Le Parc national des Calanques observe une recrudescence de décharges sauvages sur le site protégé ces derniers temps. Il sonne l’alarme, renforce les contrôles, et rappelle que des déchetteries sont ouvertes à proximité.
Alors que les promeneurs sont confinés, et que la nature reprend ses droits dans le Parc national des Calanques, une espèce a refait surface dans la zone protégée : les inciviques du dépôt sauvage.
Professionnels ou particuliers, ils s’autorisent à improviser leur propre déchetterie pour se délester de gravats et autres matériaux dans des lieux divers et à l’abri des regards. Le Parc national des Calanques semble être une destination de choix pour ces derniers. Il déplore « une recrudescence des dépôts sauvages » sur son territoire.
L’institution se voit dans l’obligation de rappeler l’évidente « valeur patrimoniale biologique et paysagère » que détériorent ces décharges sauvages. Les pollutions et impacts sur les écosystèmes engendrés sont bien loin de la vocation du parc.
Renfort des contrôles, avec peine de prison et amendes à la clé
Devant ce triste constat, l’institution a décidé de « renforcer la pression de contrôle » sur le sujet, craignant de voir la pratique s’aggraver.
Des poursuites judiciaires ont déjà été engagées et transmises à la Procureure de la République. Une double infraction est encourue par les contrevenants et les peines peuvent atteindre 2 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende (jusqu’à 375 000 € pour les personnes morales, soit les entreprises, qui peuvent aussi être exclues cinq ans de tous marchés publics).
Trois déchetteries légales autour du Parc
Préférant éviter d’en arriver aux poursuites judiciaires, le Parc national des Calanques rappelle aux mal-intentionnés que des déchetteries légales sont à leur disposition à proximité du territoire protégé :
- Groupe Veolia : 115 Boulevard de la Millière, 13011 Marseille
- Groupe SILIM : Plateforme des Aygalades 99 Avenue des Aygalades, 13015 Marseille
- Groupe Veolia : ZI Athélia, 7 Voie Antiope 3, lot, 13600 La Ciotat