Un petit ver marin que les vacanciers peuvent notamment trouver sur les plages en pleine saison devient aujourd’hui, un sujet d’intérêt pour les scientifiques qui voient en lui un moyen de lutter contre le Covid-19, pour venir en aide aux patients souffrant d’insuffisance respiratoire aiguë, stade qui nécessite un respirateur artificiel.
Depuis plusieurs semaines, plusieurs pistes sont envisagées pour lutter contre le Covid-19. Voici une nouvelle solution pour le moins insolite : du sang de ver marin qui pourrait être administrée par voie intraveineuse à dix patients dans le cadre d’un essai clinique.
L’arénicole ? Le ver marin contre le coronavirus
Connaissez-vous l’arénicole ? Vous êtes en passe d’entendre souvent parler de lui. En effet, l’entreprise Hemarina basée à Morlaix, en Bretagne, aurait découvert que ce petit ver marin détiendrait des propriétés capables d’aider les patients atteints du coronavirus. Comme le rapporte le site France Info, le sang de ce dernier apporterait 40 fois plus d’oxygène aux organes que le sang humain. En prime, le petit ver serait un donneur universel.
Et si l’information attise la curiosité et l’intérêt de tous, c’est que les malades souffrent justement du manque d’oxygène que l’arénicole peut leur apporter. Placés sous respirateurs pour les cas les plus graves, tous les patients ne peuvent cependant accéder à ces dispositifs. Le sang du petit ver serait donc administré par voie intraveineuse afin d’éviter qu’un plus grand nombre de personnes ne soit intubé. Les premiers essais seront réalisés dans des centres spécialisés parisiens, une démarche qu’a autorisée l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).
Hemarina disposerait actuellement de 5 000 doses de sa molécule présentée sous la forme d’une poudre, et pourrait passer à 15 000 voire 20 000 doses si les essais étaient concluants, sachant que l’entreprise possède un élevage de vers sur l’île de Noirmoutier.
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