Alors que les Français vivent dans le confinement pour se protéger contre la propagation du coronavirus, une solution de dépistage massif pourrait voir le jour dans les semaines à venir.
Les laboratoires du monde entier sont mobilisés pour trouver le test de dépistage sérologique parfait. Aujourd’hui, on utilise le test de dépistage par un prélèvement dans le nez. Avec cette nouvelle solution, il s’agira de savoir si le virus a été en contact avec le sang. A Strasbourg, un test est en cours de validation. En France, aucune entreprise n’a encore obtenu l’autorisation pour déployer sa solution.
A côté de Nantes, une entreprise développe une solution pour collecter une petite goutte de sang et obtenir une réponse en 15 minutes. Cela permet de savoir si une personne a été infectée et si elle est encore positive. On ne sait en revanche pas pour combien de temps. Cette solution est pilotée par la start-up NG Biotech, spécialisée dans les tests rapides dans le domaine de la santé, avec le CEA et les hôpitaux de Paris (AP-HP). Elle ne serait pas destinée au grand public, mais aux hôpitaux et aux laboratoires pour leur permettre d’accélérer les campagnes de dépistage, et d’isoler les porteurs du virus.
Concrètement, il suffit de prélever une goutte de sang sur le bout du doigt et la déposer sur une bandelette, qui fait apparaître une barre si le sujet est négatif et deux ou trois barres dans le cas contraire. L’avantage, c’est que ce test pourrait se réaliser en dehors d’un laboratoire d’analyse puisque le résultat est compréhensible de tous, il se lit comme un test de grossesse.
A l’Institut Pasteur à Paris aussi, les scientifiques planchent sur une série de tests. En France, les premiers tests de sérologie devraient être mis en oeuvre dans quelques semaines. Le but est de détecter les anticorps pour déterminer après coup si un individu a été en contact avec le virus, et non pas s’il est malade à l’instant T.