Alors que l’épidémie s’accélère en France, dans son allocution de ce jour, le ministre des Solidarités et de la santé, Olivier Véran, a rejeté la possibilité d’avoir recours à la chloroquine « sauf pour les formes graves ».

Pour l’utilisation de la chloroquine testée à Marseille, c’est un oui, mais non. « Le Haut conseil de santé publique recommande de ne pas l’utiliser, sauf pour des formes graves », a mis en garde, le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, dans son allocution de ce jour.

Après avoir demandé l’avis du Haut conseil de santé publique, le ministre a ainsi exclu toute prescription générale de ce médicament. Un protocole que se sont vus prescrire Christian Estrosi, le maire de Nice, ou encore Valérie Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône.

Pas de distribution non plus à l’hôpital, mais « dans des cas graves », la molécule peut être administrée sous contrôle médical. « Cela implique des décisions collégiales », a affirmé le ministre. Suivant l’avis des scientifiques, Olivier Véran prendra un arrêté, pour que la chloroquine soit désormais accessible aux équipes médicales, qui pourront l’administrer « pour les malades hospitalisés, graves et sur décision collégiale des médecins », insiste-t-il.

Dans le même temps, à Marseille, c’est la ruée sur les tests de dépistage depuis hier, devant l’IHU Méditerranée de Marseille, du professeur Raoult.

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