Personnes âgées ou atteintes de malade auto-immune sont les cibles les plus vulnérables du virus Covid-19. Mais qu’en est-il des femmes enceintes ? Point sur la situation.
Le site du Ministère des Solidarités et de la Santé met en garde les femmes enceintes, considérées comme personnes « à risque ». À partir du troisième trimestre de grossesse, celles-ci doivent prendre des précautions et respecter scrupuleusement les indications données par le gouvernement, à savoir le confinement total.
Les « mesures barrières » permettent en effet de limiter la propagation du coronavirus, et le Haut Comité de Santé Publique (HCSP) préconise différentes approches. En voici la liste :
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- Restreindre drastiquement voire interdire les visites dans les établissements d’hébergements collectifs dans lesquels des personnes à risque sont hébergées et remplacer ces visites par des moyens de communication alternatifs évitant les conséquences psychologiques de ces mesures d’exclusion.
- Interdire toute sortie aux personnes à risque résidant en hébergement collectif à l’extérieur de ces établissements.
- Contre-indiquer aux personnes à risque l’utilisation des moyens de transport collectifs pour privilégier les moyens de transports individuels.
- Demander à ces personnes de limiter les déplacements individuels aux seuls déplacements essentiels.
- Contre-indiquer pendant la période épidémique toute activité collective : spectacles, rencontres sportives, foires et salons, grands rassemblements.
- Limiter les contacts avec les enfants âgés de moins de 10 ans.
- Limiter les activités, professionnelles, sociales, cultuelles éducatives et associatives non essentielles.
- Veiller à l’application de mesures barrières renforcées par l’entourage de ces personnes : lavage des mains toutes les heures, port d’un masque chirurgical dès le début de symptômes et éventuellement exclusion de personnes de l’entourage de personnes potentiellement malades.
- Mettre en œuvre systématiquement pour ces personnes des moyens de communication alternatifs dans le cadre de leurs activités d’apprentissage ou professionnelles : e-learning, travail à distance, téléconférences ……
Comme le conclut le Ministère des solidarités et de la santé, « Les mesures pourront être levées lorsque le pic épidémique sera passé et que l’entourage de ces personnes aura acquis une immunité permettant de faire une barrière autour d’eux. Ce point devra être réévalué en fonction de l’évolution des connaissances ».
Certains centres médicaux mettent à aussi disposition des consultations vidéo qui vous permet d’échanger avec votre médecin à distance. Ce dispositif est notamment à découvrir sur Doctolib où plusieurs centres de Marseille propose le service.