Le Jellyfishbot, robot nettoyeur créé par la start-up Iadys, a parcouru du chemin depuis ses débuts dans le Vieux-Port. Testé dans la région, l’aspirateur à déchets flottants souhaite désormais développer de nouvelles options comme la téléopération à distance afin de nettoyer de nouvelles zones maritimes à travers le monde.

Si vous ne le connaissez pas encore, le Jellyfishbot est le petit robot méduse qui récolte des déchets dans le Vieux-Port depuis mai 2019. Conçu par Nicolas Carlesi et son entreprise Iadys, ce bateau de collecte des déchets flottants et hydrocarbures, testé dans les eaux de la Méditerranée, notamment dans les ports de Cassis et Cannes, souhaite désormais se déployer à travers le reste du pays et à l’étranger.

, Jellyfishbot, le robot nettoyeur des mers part à la conquête du monde, Made in Marseille L’année dernière, la start-up originaire de Roquefort-la-Bédoule avait vendu une quinzaine de ces bateaux afin qu’ils collectent les déchets flottants et les hydrocarbures dans des zones comme Saint-Tropez et Monaco ainsi que sur la côte Atlantique et en région parisienne. Mais ce n’est pas tout, le Jellyfishbot est également utilisé à Singapour et au Japon. Le dernier partenaire en date est la Norvège. Et si Iadys mène tranquillement sa barque depuis sa création en 2016, elle souhaite désormais accélérer son expansion et compte lancer une levée de fonds d’un montant de 1,5 millions d’euros d’ici le début de l’été 2020. Car le Jellyfishbot ne compte pas s’arrêter là, il entend bien conquérir tout le pourtour méditerranéen, l’Europe du nord, l’Asie, l’Amérique du Nord et le Moyen-Orient.

De nouvelles options et accessoires

Grâce à la création de nouvelles options comme la téléopération à distance, la protection renforcée et des accessoires comme une caméra, un gyrophare ou encore un avertisseur sonore, la start-up provençale souhaite adapter son robot méduse à de nombreux secteurs (maritime, fluvial mais aussi touristique et résidentiel). L’entreprise va encore plus loin dans sa démarche vertueuse pour l’environnement en misant sur des filets réutilisables ou récupérés à partir de vieux filets de pêche.

Une nouvelle autonomie

Enfin, pour assurer son efficacité, le fondateur de Iadys, cherche à augmenter l’autonomie des batteries de son bateau nettoyeur. Comment ? En lui permettant de détecter, lui-même, des déchets, sans l’implication d’un opérateur et en collaborant avec d’autres robots afin de couvrir une zone plus large à plusieurs. Encore inachevée, cette nouvelle version du Jellyfishbot est actuellement en test dans le port de Cassis et devrait être commercialisée en fin d’année 2020.

Pour arriver à de tels changement, l’entreprise, qui emploie à ce jour 7 personnes, souhaite grossir ses rangs afin de produire plus de machines. Son objectif de la nouvelle année : écouler 30 exemplaires afin d’atteindre les 500 000 euros de chiffre d’affaires, contre les 200 000 euros effectués l’an passé.

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