A l’occasion du salon Euromaritime qui s’est déroulé pour la première fois à Marseille, Jean-François Suhas, président du Club de la croisière Marseille Provence revient sur les missions de l’association, tournées vers la transition énergétique.
Le salon euroméditerranéen de la croissance bleue, a jeté l’ancre pour la première fois à Marseille. Euromaritime a accueilli près de 5000 visiteurs autour de 267 exposants, de quatorze payas différents au Parc Chanot.
Tout l’écosystème maritime de la région Sud était au rendez-vous, à l’instar du Club de la croisière Marseille Provence, présidée par Jean-François Suhas.
Né en 1996, d’une action coordonnée entre la CCI Aix-Marseille Provence, le port autonome et la Ville de Marseille, le club regroupe à ce jour 50 membres publics et privés, tous acteurs du développement de la croisière.
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur capte à elle seule 50% du trafic croisiériste en France et près de 10% des mouvements de passagers du bassin méditerranéen ce qui représente environ 2 millions de passagers en transit et plus de 1/2 million en tête de ligne.
Les résultats d’une enquête BVA réalisée en 2017 sur l’impact sectoriel de la croisière maritime et fluviale en Provence-Alpes-Côte d’Azur, cofinancée par la FNADT-DIRECCTE et la Région, démontrent que la région Sud figure au premier rang des destinations attractives pour les compagnies de croisière et que ce secteur d’activités génère 430 millions de retombées économiques (directes, indirectes et induites) au profit de l’ensemble du territoire.
Marseille est parmi les meilleurs ports mondiaux de croisière : Top 20 mondial, Top 10 mondial des ports en transit, 4e port de Méditerranée, leader français.
Le club de la croisière Marseille Provence a pour vocation de coordonner le développement du marché de la croisière maritime et fluviale sur le territoire, avec, depuis quelques années, l’intégration de l’enjeu de la transition énergétique.