A l’occasion d’une réunion publique, samedi matin, en présence de très nombreux soutiens, le candidat (DVD) Bruno Gilles a, une nouvelle fois, affiché sa volonté inébranlable d’aller jusqu’au bout, et présenté ses têtes de liste.
Il y avait foule ce matin à la permanence de campagne de Bruno Gilles. Des supporters de la première heure, des proches du candidat (DVD) à l’élection municipale de mars 2020, venus nombreux à l’occasion de la réunion publique. A la tribune, en rang serré, autour de Bruno Gilles, ses enfants, puis le maire du 4-5e, Marine Pustorino, qui a donné sa démission à la vice-présidence du Département pour le suivre et symbolise pour lui « la non possibilité d’être acheté par les uns et les autres » ; la conseillère d’arrondissement (9e-10e) Sandra Dalbin « qui n’hésite pas non plus à aller contre sa présidente » [elle siège au Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, ndlr*], Lisette Narducci, maire du 2e secteur, Robert Assante tête de liste dans les 11-12 en duo avec Cécile Vignes, le « poète » et « saltinbamque » Richard Martin, ou encore le handballeur Jackson Ridcharson, qui travaille notamment sur le volet JO 2024.
L’occasion pour Bruno Gilles de prononcer quelques mots en anglais qui n’ont pas manqué de faire (sou)rire l’assistance. « Une famille élargie », pour l’orphelin des Républicains : « Depuis début décembre, je n’appartiens plus à un parti politique, mais je ne suis pas sans-abri. Je ne suis pas seul. Je n’ai jamais été aussi bien entouré qu’aujourd’hui ».
« Le combat de toute une vie »
Derrière les « welcome », le discours ne laisse place à aucune ambiguïté quant à la suite de cette campagne « ponctuée de rencontres, de projets, d’envie, d’ambition », mais aussi de « déceptions, trahison, de surprises ». Mais rien ne vient altérer sa volonté d’aller jusqu’au bout ; « le combat de toute une vie » : « Quand on veut être maire de Marseille, on ne se laisse pas abattre par le premier coup dur, ni même le dixième. Rien ne pourra atteindre notre détermination. Ma détermination ».
Le maire honoraire des 4-5e arrondissement de Marseille n’en est pas à sa première campagne, où « les coups tordus » sont de rigueur. Pourtant, il estime que celle de 2020 « dépasse tout ce qu’on peut imaginer ». Il évoque des intimidations : « Certains disent clairement qu’ils veulent que ça change, parce qu’ils sont libres, indépendants. D’autres me le glissent à l’oreille mais craignent les représailles. C’est insupportable de faire vivre à quelqu’un cette peur. »
« Je ne trahirai pas mes électeurs »
En ligne de mire, « ceux qui lui proposent des postes », dont il ne veut pas. Et d’ajouter, combien « il est dangereux et profondément malhonnête de se servir du chiffon rouge RN ? », à deux mois d’une élection. Loin des « tambouilles politiciennes », il est convaincu que les Marseillais « ne supportent plus les combines, les petits arrangements entre amis, les retournements de veste, les ralliements par intérêt personnel, le bal des egos ».
Pas plus que lui, affirme le sénateur. Dans cette élection où les jeux sont loin d’être faits, il évoque également les alliances : « il y en aura certainement », mais pas contre-nature, assure-t-il : « je ne trahirai pas mes électeurs. Je ne peux pas vous trahir pour sauver ma place. Et puis, j’ai besoin d’une chose essentielle dans ma vie : c’est pouvoir me regarder jusqu’à mon dernier souffle dans le miroir. »
Bruno Gilles reste dans la course. D’ailleurs, il évoque l’une de ses priorités, symboliques : « faire enlever la masse de barrières qui protègent l’Hôtel de Ville. Cette mairie est devenue un bunker. Cette mairie n’est plus la maison des Marseillais. Elle doit le redevenir ! »