Baisse de fréquentation mais part du public étranger en hausse, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée fait le bilan d’une année exigeante et contrastée, marquée par de nombreux temps forts.
Il est devenu l’un des symboles du rayonnement de Marseille et de la Méditerranée. Le Mucem ouvrait ses portes en 2013, année de la Culture. En 2019, pas de grand changement de cap, le Mucem vogue sur sa renommée et tire le bilan des dernières expositions organisées.
L’an dernier, la fréquentation du Mucem a atteint 1 207 663 visites, enregistrant une baisse de 14% par rapport à 2018, mais en augmentation de 4% sur 2017. Le public marseillais continue de représenter près d’un quart des visiteurs alors que la part du public étranger est en hausse : 24 % des visiteurs résident à l’étranger, pour plus de la moitié dans les pays européens (Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, Espagne, Italie), et la part des visiteurs extra-européens commence à devenir significative.
Enfin, le Mucem a continué à développer l’ouverture au public du Centre de conservation et de ressources, à la Belle-de-Mai : avec 5416 visiteurs comptabilisés, est constatée une hausse sensible par rapport à l’année passée (+ 44%). La fréquentation des groupes scolaires atteint 52 917 élèves, meilleur chiffre depuis 2013, contre 40 000 en moyenne les années précédentes. Après une faible fréquentation de début d’année, elle s’est redressée au printemps, et a connu un été et un début d’automne comparable à 2018.
Des expositions plurielles
En tête des visites, l’exposition « Jean Dubuffet, un barbare en Europe » a accueilli 149 748 personnes entre avril et septembre, suivie par « Le temps de l’île » (127 000), « On danse ? » (85 449) et « Georges Henri Rivière, voir c’est comprendre » (46 590).
Du côté du Fort Saint-Jean, « La Fabrique des illusions » est arrivée en tête avec 48 719 visites, tandis que les deux expositions semi-permanentes de la Galerie de la Méditerranée ont comptabilisé à elles deux 394 363 visiteurs.
Et pour commencer l’année en beauté, l’exposition « Giono », retraçant le parcours de l’artiste provençal, connaît un bon démarrage depuis octobre dernier et reste à découvrir jusqu’au 17 février.