La Région a voté ce vendredi l’ouverture à la concurrence de la ligne TER Marseille-Toulon-Nice, 10 jours après la directive européenne le permettant. Le nouvel opérateur devrait exploiter la ligne dès 2022.
Depuis 10 jours, une directive européenne autorise les « autorités organisatrices de la mobilité » à lancer des appels d’offres pour désigner des opérateurs sur leurs lignes. Une ouverture à la concurrence qui deviendra obligatoire pour les TER à partir de décembre 2023.
En février 2019, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur annonçait déjà l’ouverture à la concurrence de toutes les lignes ferroviaires du territoire. Une anticipation qui a permis de faire voter en séance plénière du conseil régional, ce vendredi 13 décembre, le lancement d’une délégation de service public pour la ligne Marseille-Toulon-Nice. Trois lignes de la Côte d’Azur sont également concernées autour de Nice, reliant Cannes, Grasse, Menton, Vintimille…
La Région poursuit ainsi le programme annoncé pour les TER reliant Marseille à Nice : l’appel d’offres devrait être clôturé en février 2020 pour une signature en 2021. En décembre 2022, la mise en circulation de trains gérés par nouvel opérateur devrait être effective sur cet axe.
En 2018, 10 opérateurs avaient répondu à l’appel à manifestation d’intérêts pour l’ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire de la région Sud. Rappelons que la SNCF peut également candidater.