Des emballages alimentaires écolos produits grâce à l’insertion à Marseille

Un Marseillais a imaginé une gamme d’emballages alimentaires réutilisables élaborés à base de textile et de cire d’abeille : My Bee Wrap par Anotherway. Une solution bio et respectueuse l’environnement, dont la production a été relocalisée à Marseille et fait travailler 12 personnes en situation de handicap.

Dites adieu aux feuilles de cellophane et d’aluminium, un entrepreneur marseillais a imaginé une solution bio et respectueuse de l’environnement pour couvrir et conserver vos aliments : My Bee Wrap par Anotherway.

Il s’agit d’un tissu permettant d’emballer les plats ou les aliments. Il se compose de coton bio, de cire d’abeille et d’huile de tournesol bio. La cire d’abeille possède des propriétés anti-bactériologiques naturelles qui permettent une bonne conservation des produits emballés. La chaleur naturelle des mains permet au tissu d’adhérer au produit. Après utilisation, il suffit de passer My Bee Wrap sous l’eau et le frotter avec une éponge avant de pouvoir le réutiliser.

12 personnes en situation de handicap employées pour une production « made in Marseille »

Dès la genèse du projet lancé en 2018, la société avait la volonté de fabriquer les bee wrap en France. « Mais aucune solution n’était envisageable », explique le jeune entrepreneur engagé Samuel Olichon. Malgré « un vrai parcours du combattant », grâce à l’engouement de ses clients dès le lancement, la société Anotherway a réussi à relocaliser sa production à Marseille en octobre 2019.

Elle installe sa propre unité de fabrication à Marseille, dans le 12ème arrondissement, à l’ESAT Le Rouet (Association Médico-Sociale de Provence). Ce dernier emploie des personnes en situation de handicap. 12 d’entre-elles travaillent à plein temps pour la production de bee wrap.

« Sans le travail acharné de toute l’équipe, de l’ESAT Le Rouet et de l’accompagnement notamment de l’Accélérateur M et de la pépinière Cleantech, ce projet de fabrication “made in Marseille” n’aurait jamais vu le jour ! », conclut Samuel Olichon.