La deuxième édition des Journées des Agricultures Urbaines en Méditerranée est de retour les 15 et 16 octobre à Marseille.

Après une première édition en 2017, les Journées des Agricultures Urbaines en Méditerranée, reviennent au cœur de la ville. L’agriculture urbaine et périurbaine est la production de légumes, de fruits et autres aliments en ville. Elle peut être pratiquée sur des toits, dans des cours, des potagers partagés et même dans des espaces publics. L’Onu et la FAO (Food and Agriculture Organization) préconisent d’ailleurs cette solution pour répondre aux besoins alimentaires des zones urbanisées, notamment dans les villes et les pays pauvres.

« Trois petites années ont suffi à l’agriculture urbaine pour passer d’un bouillonnement de formes et de pratiques à la structuration de ce qu’on peut aujourd’hui appeler un véritable écosystème d’initiatives, de projets et d’acteurs », souligne la Cité de l’Agriculture, l’une des structures organisatrices de l’événement, aux côtés d’autres partenaires. « Il est justement venu le moment de repenser l’agriculture urbaine au prisme des acteurs qui la façonnent et des valeurs qui la portent. C’est l’objectif de cette seconde édition des Journées de l’Agriculture Urbaine en Méditerranée ! »

La réconciliation sera le maître-mot de ces journées : réconcilier la ville et ses périphéries, la nature et l’agriculture, le low-tech et le high-tech, la société civile et les institutions, le monde de la recherche et les porteurs de projets, croiser les regards entre la rive nord et la rive sud de la Méditerranée. Car finalement, les représentations, les questions, les positionnements philosophiques sont les mêmes. « Arrêtons d’opposer les champs, décloisonnons et reconnectons, c’est là que réside le potentiel immense de l’agriculture urbaine. »

Faisant intervenir chercheurs, décideurs, porteurs et facilitateurs de projets, ces journées ont été pensées comme un moment d’échange sans tabous, un moment de partage de connaissances et d’expériences sans langue de bois, une occasion de se mettre en réseau directement et sans « chichis ». Miroirs de plusieurs métropoles méditerranéennes, les différentes tables rondes ont été pensées comme des actes complémentaires construits sur un même modèle.

L’agriculture, moteur de la fabrique urbaine et sociale

Les quatre premières se tiendront dans l’espace Coco Velten, dès demain matin. On parlera de l’agriculture, comme moteur d’initiatives urbaines. De manière très concrète, les intervenants reviendront sur leurs expériences. Acte 2 avec l’agriculture, moteur de la fabrique urbaine et sociale ou quelle place pour l’agriculture urbaine dans les quartiers « politiques de la ville » ? Ensuite place à Pecha Kucha : inventé au Japon, c’est un format de présentation dynamique alliant une présentation orale à la projection de 20 diapos se succédant toutes les 20 secondes, avant de parler de « l’agriculture, moteur de la fabrication du territoire » et « l’agriculture urbaine au prisme de l’économie du social et de l’écologie ».

Docteurs en agronomie, ingénieurs, chercheurs, représentants de la chambre régionale d’agriculture, enseignants… Différents experts viendront partager leurs expériences.

Le lendemain, mercredi 16 octobre, c’est à la Cité de l’agriculture que ça se passe. Pour cette deuxième journée, on entre dans le champ opérationnel, avec des visites de terrain pour se conforter à la réalité du terrain marseillais : découverte de la ferme pédagogique du Roy d’Espagne, du Lycée des Calanques et les Champignons de Marseille ou encore le Paysan Urbain et le Présage. Place également à des ateliers de co-conception, pour inventer ensemble mais aussi une plongée dans le cadre réglementaire et juridique de l’agriculture urbaine.

L’intégralité du programme ici 

A (re)lire nos différents sujets consacrés à l’agriculture urbaine

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