Marseille vient de mettre en service sa plateforme de données « big data » qui permet de détecter en temps réel, tous services confondus, les incompatibilités entre les différents événements sportifs, culturels, sociaux,… organisés dans la ville et d’assurer la sécurité des habitants.
La Ville de Marseille a décidé, en 2015, de développer « une plateforme municipale de données « big data » au service du citoyen« . Le projet mis service au mois d’aout, repose sur une plateforme ultra performante de stockage, d’analyse et de planification qui permet de surveiller la ville en temps réel et de signaler ou prévoir les dysfonctionnements. Dans le cadre de la protection des données personnelles, les données collectées devront respecter les règles de la CNIL.
Améliorer la transversalité des données entre les services
Le dispositif Oracle, a été mis en place par Ineo digital, filiale dʼEngie Ineo. Il regroupe les données de tous les services municipaux de ces dix dernières années et celles collectées en temps réel, il facilite donc les prises de décision.
On y retrouve les informations de la police municipale et du centre de supervision urbain, l’agenda culturel, les emplacements des marchés, les transports publics, les informations des marins pompiers, de l’AP-HM, la gestion des parcs et jardins de la ville, les chantiers en cours et à venir, les arrêtés de stationnement et de circulation, les permis de construire, les signalements des habitants, les tournage de cinéma, publicité, série, … La plateforme permet de repérer si un objet est abandonné dans la rue ou dans un lieu public ou si le seuil de densité d’un lieu public est atteint.
Elle a été cofinancée par la ville de Marseille, le département des Bouches du Rhône (600 000 euros) et l’Union Européenne (600 euros euros) pour un cout global de 1,5 million d’euros.