Le plongeur photographe et biologiste Laurent Ballesta vient de partir pour 4 semaines d’exploration des fonds sous-marins du littoral méditerranéen entre Marseille et Monaco, immergé à 120 mètres de profondeur, dans le cadre de la mission « Gombessa 5 – Planète Méditerranée ».
Pour travailler à 120 mètres sous l’eau pendant 28 jours au coeur de l’écosystème méditerranéen, Laurent Ballesta et ses plongeurs vont s’enfermer dans un caisson pressurisé. Un défi scientifique mais surtout humain qui va leur permettre de mener à bien des expériences scientifiques inédites. L’air saturé dans le caisson permettra aux plongeurs de rester des heures entières dans les conditions de pression des hautes profondeurs dans de bonnes conditions physiologiques.
Observer les poissons sans jamais se soucier de la décompression
C’est la première fois que des hommes pourront rester aussi longtemps au fond de l’eau. Une prouesse technologique qui devrait permettre de photographier des espèces encore jamais photographiées et pourquoi pas d’en découvrir de nouvelles, sans jamais avoir à se soucier de la décompression.
L’expédition va explorer 4 zones : de Marseille à Bandol, de Carqueiranne à Saint-Tropez, de Sainte-Maxime à Antibes, puis d’Antibes à Monaco. Le photographe sous-marin Laurent Ballesta est accompagné d’Antonin Guilbert, Thibault Rauby, et Yannick Gentil. Il faudra aux 4 compères beaucoup de courage pour tenir ces 28 jours dans de telles conditions. L’atmosphère remplie d’hélium, déformera les voix, l’audition sera altérée et la nourriture n’aura pas de saveur. l’atmosphère étant saturée d’humidité, les occupants de la capsule sont également exposés aux infections.
Le projet qui doit faire évoluer la connaissance de la Méditerranée, est d’ailleurs soutenu par de nombreux mécènes comme la Fondation Prince Albert II de Monaco, Monaco Explorations, l’Agence de l’eau ou encore la Région Provence Alpes Côte d’Azur. L’exploration sera alors racontée dans un premier film de quatre-vingt-dix minutes produit et diffusé sur Arte.
Vous pouvez suivre l’évolution du périple sur la page facebook de Laurent Ballesta.