Une vingtaine de policiers municipaux patrouilleront à partir de la rentrée sur le réseau de transports en commun marseillais. Une mesure parmi d’autres pour sécuriser les passagers et lutter contre la fraude qui coûte « 20 millions d’euros par an ».
« À Marseille, la fraude dans les transports en commun coûte 20 millions d’euros par an, soit le prix d’un collège », assure Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, qui entend poursuivre les efforts pour lutter contre les « sauts de kangourou » par dessus les tourniquets du Métro, entre autres.
En effet, selon la la Régie des transports métropolitains (RTM), 20 % des 845 000 usagers quotidiens se passent d’un ticket pour monter à bord des différents modes de transport à Marseille.
Un taux de fraude qui semble se stabiliser après une légère baisse (quatre points de pourcentage) ces dernières années. « Il sera difficile de descendre sous cette barre », confie un cadre de la RTM, malgré les mesures prises pour moderniser les caméras de surveillance, la multiplication des opérations de contrôle « coup de poing », et l’augmentation de l’amende pour défaut de ticket valide à 100 € contre 35 € auparavant.
Des portillons anti-fraude et 20 policiers municipaux sur le réseau
De nombreux accès au Métro marseillais sont sécurisés par de simples tourniquets, et d’autres par des portillons automatiques à double battant. Ils devraient laisser place prochainement à une nouvelle génération de portes automatiques « plus difficiles à franchir ».
La RTM compte 270 agents de contrôle. Selon le responsable du département de lutte contre la fraude, Jean-Louis Mariani, « ces effectifs ne devraient pas augmenter ». Mais les forces de l’ordre qui sécurisent le réseau en appui des contrôleurs verront arriver 20 policiers municipaux supplémentaires d’ici la rentrée. Six d’entre eux seront présents tous les soirs sur les deux lignes de Métro, jusqu’à la fermeture.
Jusqu’à présent, seule la police nationale patrouillait sur le réseau urbain marseillais avec une cinquantaine d’agents des services interdépartementaux de sécurisation des transports en commun (SISTC).
Ah ah ah …. Franchement, je passe tous les soirs à St Charles : les sauts de tourniquets correspondent à beaucoup plus que 20% …. Sans parler de la farce des files d’attentes des touristes et autres citoyens qui essayent d’acheter un billet pendant qu’à 5 m d’eux les fraudeurs (de tous genres) se frisent les tourniquets !!! Bonjour la bonne impression … Bonjour la comparaison avec « les autres grandes villes d’Europe et du monde … »
Je suis un touriste en visite à Marseille, j’ai été étonné de la facilité par laquelle les gens fraudent les transports en commun, dans l’absence totale de tout contrôle !