Le Ministère des Transports a annoncé aujourd’hui la relance du projet de Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur, qui doit permettre le réaménagement de la ligne existante entre Marseille et Nice et notamment des travaux pour la gare Saint-Charles. Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, se félicite de ce déblocage.
La Ministre des Transports, Elisabeth Borne, avait présenté en septembre le programme d’investissements du gouvernement pour les transports devant le Conseil d’orientation des infrastructures (COI). Il préfigurait de la Loi d’orientation des mobilités. Cette étape du projet avait confirmé l’aménagement de la ligne existante entre Marseille et Nice.
« Après plusieurs mois d’échanges avec le Gouvernement, je me félicite de cette annonce qui était très attendue dans nos territoires. Avec Christian Estrosi, Président délégué de la Région, et Philippe Tabarot, Vice-Président en charge de la sécurité des transports et de l’intermodalité, nous nous mobilisons sans relâche pour ce projet vital pour la région. C’est un nouveau succès de la mobilisation sans faille de l’ensemble des acteurs fédérés autour de la Région. La ligne nouvelle prévoit en effet la réalisation d’infrastructures clefs à Marseille Saint-Charles, à Nice Saint-Augustin et à Toulon. Elle répondra aux enjeux régionaux en matière d’attractivité, de transports efficaces, de développement économie et de préservation de l’environnement. Le Gouvernement relance donc aujourd’hui concrètement le projet. Je remercie la Ministre Elisabeth Borne qui a toujours été à notre écoute. La réunion du Comité de Pilotage du projet sous l’égide de M. le Préfet de Région est maintenant urgent afin de rassembler l’ensemble des acteurs concernés et ouvrir sans plus tarder l’enquête d’utilité publique » a déclaré Renaud Muselier.
Une ligne nouvelle pour la grande vitesse, ce sera la libération de sillons sur la ligne classique SNCF. En conséquence une meilleure fluidité de la circulation, donc une meilleure régularité des trains classiques. Alors pourquoi ouvrir à la concurrence (au privé) au motif d’une mauvaise régularité des trains, si on crée les conditions d’une amélioration de la circulation qui n’aura aucun rapport avec la mise en concurrence de la SNCF ?