Le Belem, célèbre trois-mâts sous pavillon français, devait séjourner sur le Vieux-Port de Marseille du 19 au 21 avril 2019.
Le Belem, légendaire trois-mâts du 19e siècle classé monument historique, a finalement accosté au J4 ce vendredi 19 avril alors qu’il devait s’amarrer au quai de la Fraternité sur le Vieux-Port de Marseille. Le vent foet est n cause et le public ne pourra finalement pas le visiter ce week-end. Il doit repartir pour Sète mardi 23 avril.
L’histoire mythique du Belem
Le Belem, trois-mâts à phare carré et coque en acier, est le dernier d19es grands voiliers de commerce français du 19e siècle qui navigue encore aujourd’hui. Construit en 1896, il est à l’origine un navire commercial, appartenant à la flotte Crouan, armateurs nantais. Il achemine des fèves de cacao pour le compte du chocolatier Meunier, à destination du Brésil, des Antilles et de plusieurs autres pays d’Amérique du Sud.
Il est au fil de son histoire, plusieurs fois transformé, motorisé et change même de nom selon ses usages. Il a par exemple servi à la croisière de luxe ou de bateau école pour les apprentis marins. Après s’être fortement dégradé par des années de navigation et le manque d’entretien, il est finalement déniché par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1970 par un amateur nostalgique.
Racheté grâce à l’appui de la Caisse d’Épargne, qui finance toujours aujourd’hui la fondation qui entreprend sa restauration, il est aujourd’hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d’initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale pour l’entraînement de ses mousses et apparaît dans les grands rassemblements de gréements traditionnels. La fondation Belem a, dès 1980, décidé que le Belem reprendrait la mer et qu’il serait navire-école civil ouvert au grand public. En 30 ans, le navire a embarqué 35 000 navigants.