À travers l’utilisation de l’ether, une crypto monnaie semblable au bitcoin, French-ICO veut bouleverser l’univers du financement participatif. L’objectif est de toucher des investisseurs du monde entier grâce à une monnaie « virtuelle » qui s’affranchit des frontières.
Aujourd’hui, le recours au financement participatif (ou crowdfunding en anglais) est une solution tout à fait usuelle pour lever des fonds. Il s’agit, via une plateforme web (telle que Kickstarter, Ulule ou encore Kisskissbankbank), de faire appel à la générosité du plus grand nombre pour financer un projet. En l’échange d’une somme d’argent, une contrepartie est offerte. Par exemple pour le cas du financement d’un film, le donateur pourra voir son nom affiché au générique, assister à une journée de tournage ou encore participer à une avant-première VIP en fonction de la somme versée.
Des tokens en contrepartie
Avec l’explosion du cours des crypto monnaies (comme le bitcoin ou l’ether), certains ont commencé à lever des fonds avec ces devises numériques dématérialisées. Le procédé s’appelle ICO pour Initial Coin Offering. Dans ce cadre, les contreparties matérielles du crowdfunding classique sont remplacées par des tokens (jetons en français). Avec cette monnaie alternative, il est possible de se procurer des biens ou des services de l’entreprise financée, mais il est aussi possible de revendre les tokens. En investissant dès l’origine du projet, la valeur des tokens est faible, ce qui permet d’accéder aux produits proposés par l’entreprise à moindre coût.
Une sécurisation des transactions
Si les ICO se développent depuis plusieurs années maintenant, elles n’avaient pas de plateforme pour les centraliser et sécuriser les paiements. Des arnaques ont déjà été observées dans le monde du fait du manque de cadre et du vide juridique dans ce secteur. « Chez French-ICO, nous sommes les premiers en France, et à ma connaissance dans le monde, à proposer ce type de plateforme de crowdfunding 3.0 », explique Christophe Gauthier, son fondateur. « Nous avons développé un smartcontract, qui permet de sécuriser les paiements des donateurs, verser l’argent sur le compte du porteur de projet si l’objectif est rempli ou rembourser le contributeur dans le cas contraire ».
Des placements risqués…
Reste que ce mode de financement demeure très risqué du fait de l’instabilité du cours des crypto monnaies, comme l’ether, celle utilisée par le site. En effet, sur une période de deux mois, soit la durée d’une campagne de financement sur le site, l’ether peut gagner ou perdre énormément de valeur. Entre le 21 octobre et le 21 décembre par exemple, la valeur d’une ether est passée de 176 € à 100 €. Parfois, les signaux sont au vert. Par exemple, entre le 13 novembre 2017 et le 13 janvier 2018, l’ether s’est échangé contre 273 € puis 1144€. Une véritable prise de risque pour le porteur de projet qui fixe un montant en ether au départ et peut ainsi voir son capital prendre de la valeur ou se dévaluer.
… mais un marché colossal !
« Evidemment qu’il s’agit d’une prise de risque, mais il faut aussi prendre en compte le fait que ce modèle de financement permet de toucher des investisseurs des quatre coins du monde », tempère Christophe Gauthier. Au cours de l’année écoulée, plus de 15 milliards de dollars ont été levés grâce à des ICO à travers le monde. French-ICO entend bien s’engouffrer dans ce marché porteur. Déjà six projets d’une valeur minimum de 100 000 € ont été retenus pour figurer sur le site qui percevra une commission de 5 % sur chaque produit soutenu.
Plus d’infos sur www.french-ico.com