Le chauffage au bois représente « 15 % à 20 % » des émissions de particules fines dans les Bouches-du-Rhône. Le département a décidé de lancer une prime de 1 000 € pour aider les habitants à investir dans un chauffage moins polluant.
On oublie souvent de parler du chauffage au bois dans la pollution de l’air. Pourtant, même dans une région comme la nôtre où l’hiver est court, les cheminées pour le chauffage des habitations produiraient une grande partie de la pollution aux particules fines. Dans le département des Bouches-du-Rhône, 17 000 foyers se chauffent avec un chauffage au bois non-performant. Ce qui a des conséquences importantes sur la qualité de l’air.
« On estime à 15 à 20 % la proportion de particules fines à l’échelle du département (des Bouches-du-Rhône) issues du chauffage au bois » a expliqué Fanny Viot, directrice régionale de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) lors du conseil du Département ce vendredi 14 décembre.
#SéancePublique | Intervention de @FannyViot, Directrice régionale adjointe de l’@ademe au sujet du partenariat sur le fond #AirBois pic.twitter.com/4leLq9gJde
— Département des Bouches-du-Rhône (@departement13) 14 décembre 2018
Une prime de 1 000 € pour passer à un chauffage au bois plus performant
Lors du conseil départemental de ce vendredi, la présidente Martine Vassal présentait l’Agenda environnemental porté conjointement avec la Métropole Aix-Marseille Provence. L’occasion de signer avec l’Ademe, établissement public d’État, une convention pour lancer la prime « Air-Bois » et inciter les habitants à passer à un chauffage au bois plus performant, et donc moins polluant.
L’aide pourra atteindre 1 000 € pour acquérir un matériel de chauffage au bois à haute performance environnementale (« labellisé Flamme verte 7 étoiles »). Une mesure cumulable avec le crédit d’impôt de 30 % accordé par l’État pour la transition énergétique. De plus, la facture de chauffage avec ce type de chauffage fait du bien au porte-monnaie.
L’Ademe et le Département des Bouches-du-Rhône investissent chacun 2 millions d’euros pour cette mesure, et ambitionnent ainsi de remplacer 4 000 appareils sur le territoire.