On connait le vin rouge, le blanc ou le rosé, très apprécié en Provence pendant l’été… Mais, on ne connaissait pas le vin bleu ! Aux couleurs de l’OM et de la ville de Marseille. Il est devenu cet été un véritable phénomène qui affole les réseaux sociaux… Un vin 100% chardonnay et rassurez-vous : 100% naturel.

Le Vindigo, c’est son nom, un jeu de mot entre vin et la couleur indigo. Il s’agit en fait d’un chardonnay, un cépage français qui a mûri sous le soleil de l’Andalousie. Sa couleur est obtenue grâce à un colorant naturel qui se trouve sur la peau du raisin rouge et dans sa pulpe : l’anthocyane. Lors de la macération, en introduisant la peau et la pulpe, la couleur bleue quasiment transparente vient s’ajouter au vin, sans y ajouter le moindre colorant. Et en plus de sa drôle de couleur, le gout n’en finit pas d’étonner. On y retrouverait de la cerise, des fruits de la passion et de la mûre. Un vin idéal pour l’été, à boire pour l’apéro ou en accompagnement de fruits de mer.

Pour l’instant, ce très prisé vin bleu n’est pas commercialisé en Provence. Une petite entreprise de Sète s’est par contre lancée à l’assaut du phénomène en commandant 35 000 bouteilles vendues à partir de 12 euros. Le Vindigo est donc distribué surtout à Sète, mais aussi à Marseillan, La Grande-Motte, Toulouse. Mais, avec le succès qui lui est promis, nul doute que l’été prochain, il se retrouvera dans nos rayons et à la table de quelques restaurants marseillais. En attendant, vous pouvez toujours en commander sur la page Facebook de Vindigo et vous faire livrer chez vous, pour épater vos collègues à l’apéro !

Un autre vin bleu venu de Corse

Le Vindigo espagnol n’est pas le premier vin bleu commercialisé en France. En Corse, depuis 2017, le vin Imajyne est servi dans plusieurs restaurants de l’île de Beauté. Il est produit dans le sud, du côté de Figari. Il est vendangé la nuit et pressé à froid. Un vin haut de gamme distribué dans 40 000 bouteilles par an.

Ce n’est pas la première fois que du vin bleu débarque en France. En 2016, l’Espagnol Gïk avait déjà fait le buzz avec son breuvage, arrivé dans les rayons d’Auchan. Mais la start-up avait dû faire marche arrière. Le gouvernement avait dénoncé le manque de clarté des étiquettes, rédigées en anglais, et la manque d’indication sur le pigment indigotine, qui donnait sa teinte au breuvage, comme l’écrivait à l’époque 20 Minutes. Les bouteilles de vin bleu n’étaient restées que quelques jours en rayon.

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