Sartorius Stedim Biotech, fournisseur leader de l’industrie biotechnologique, a mis en place un programme triennal de R&D entre 2016 et 2018 pour booster son développement. Le groupe a recruté plus de 200 nouveaux collaborateurs sur cette période sur son site d’Aubagne, triplant ses effectifs en l’espace de 10 ans.

Sartorius Stedim Biotech développe et fabrique des solutions à usage unique qui s’intègrent à chaque étape de processus de fabrication d’un bio-médicament. En 2007 à Aubagne, centre d’expertise mondial du groupe pour sa technologie de « poche à usage unique », l’entreprise comptait 300 salariés. Aujourd’hui, ils sont près de 900. Surtout, les contrats à durée indéterminée (CDI) se sont multipliés, passant de 67% des emplois à 82% sur la même période. Sartorius Stedim Biotech se positionne ainsi comme le deuxième employeur privé d’Aubagne.

Dans le cadre de ses 200 recrutements entre 2016 et 2018, le groupe a privilégié les candidats issus de son bassin d’emploi. 66% des nouvelles recrues proviennent du département des Bouches-du-Rhône et 76% de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

, Le groupe Sartorius Stedim Biotech enregistre 200 embauches depuis 2016, Made in Marseille
Sur les 200 embauches, 66% des nouvelles recrues proviennent du département des Bouches-du-Rhône et 76% de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur © Ginter

Un plan de R&D pour conforter sa position de leader

Les 200 embauches réalisées par Sartorius Stedim Biotech s’inscrivent dans le cadre de son programme triennal de R&D 2016-2018. Avec ce dernier, l’entreprise souhaite conforter sa position de fournisseur leader de l’industrie biotechnologique. Elle s’est pour cela fixée deux autres objectifs, en plus de la hausse de ses effectifs : le développement et le lancement de nouveaux produits et de nouveaux investissements, notamment la création d’un site de logistique de 12 000 m² sur le site d’Aubagne.

Ce programme a été soutenu par un partenariat territorial passé avec la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la métropole Aix-Marseille-Provence. Les deux institutions ont respectivement apporté 5 millions d’euros et 2 millions d’euros de financement. Sartorius a financé le reste du programme, soit 16 millions d’euros.

Par Agathe Perrier

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