Le centre commercial Prado a ouvert ses portes ce mercredi 28 mars aux pieds de l’Orange Vélodrome le long de l’avenue Michelet (8e). Découvrez en vidéo les premières images du site lors de la soirée d’inauguration.
La directrice Joanna Elbaz a également répondu à nos questions quelques semaines avant le lancement et vous en dit plus sur ce nouveau temple du shopping marseillais.
Directrice du centre commercial Prado depuis l’été dernier, Joanna Elbaz vient d’arriver sur Marseille. Du haut de ses 30 ans, elle accumule déjà plus de 5 années à la tête de centres commerciaux en France. Elle a rejoint le groupe Klépierre pour diriger ce projet qui se veut différent des autres centres commerciaux marseillais.
Made in Marseille : En quoi ce centre commercial est-il différent des autres ?
Ce n’est pas un lieu fermé comme aux Terrasses ou au Centre Bourse. Il y a deux grandes failles qui forment artère piétonne parallèle au parvis du Prado, et couverte par une immense canopée de verre. On y entre sans vraiment s’en rendre compte. C’est une rue piétonne, ni chauffée ni réfrigérée. C’est un espace de passage, de vie, avec un étage réservé à la restauration. Nous allons donner vie au centre avec des animations très régulières autour de la culture et des loisirs.
On ne remplacera pas des commerces de cœur de ville comme les primeurs ou les cavistes, qui marchent d’ailleurs très mal en centre commercial. Par contre, on a des enseignes locales et des franchises de restauration marseillaises.
Vous êtes au pied du stade Orange Vélodrome, est-ce que le projet est de même nature qu’à Lyon : un complexe stade / shopping / loisirs ?
Non, on ne veut pas être le centre commercial de l’OM ou dédié au foot. On n’est pas dans la démarche lyonnaise où le centre commercial s’inscrit dans la marque du club. Bien sûr on s’inscrit dans un environnement urbain où le Vélodrome tient une place centrale. Ça n’aurait pas de sens de l’ignorer. On va travailler en bons voisins. Avec le club d’un côté, pour faire gagner des places ou des maillots, créer des événements pour ceux qui n’assistent pas aux rencontres. Le stade organise aussi d’autres grands événements autour desquels nous aurons une place.
Ces dernières années, Marseille a vu pousser beaucoup de centres commerciaux, vous ne pensez pas qu’on arrive à saturation?
Les Terrasses du port, c’est 180 boutiques sur 60 000 m², nous allons ouvrir seulement 50 boutiques et restaurants sur 23 000 m². On n’est pas en concurrence avec eux. À vrai dire, on ne se considère pas comme un centre commercial. Notre concept novateur se veut surtout un lieu de vie. Une sorte de marché couvert avec boutiques, restaurants et une grande surface alimentaire. On viendra pour se balader, boire un verre, faire ses courses, et du shopping. On cherche à avoir des visites régulières, plutôt que des visites uniques mais de longue durée. Et puis on cible les gens qui vivent et travaillent de ce côté de la ville et ceux qui arrivent du sud et de l’est. Ils n’auront plus à traverser Marseille. Nous nous inscrivons dans un pôle attractif entre le stade Vélodrome et les plages du Prado.