Renaud Muselier a présenté la nouvelle identité de la marque région Sud, qui a remplacé l’acronyme PACA. Nouveau nom, nouveau logo et nouveau site internet pour l’institution régionale.
« Cette région mérite bien mieux qu’un acronyme. Nous ne sommes pas PACA. Nous sommes la Provence, les Alpes, la Côte d’Azur. Nous sommes Le Sud ! », a lancé Renaud Muselier à la maison de la région Sud à Paris où il a dévoiléla nouvelle identité de la marque région Sud, ce lundi 11 juin 2018. Officiellement il ne s’agit toutefois pas d’un changement de nom pour la région, car Provence-Alpes-Côte d’Azur reste l’appellation officielle.
C’est parti ! Nous lançons aujourd’hui avec @cestrosi @CPozmentier @ChantalEymeoud et tous les élus de notre majorité notre nouvelle marque la #Région #Sud #Provence #Alpes #CotedAzurFrance 🤩
Ici c’est le Sud. C’est la Provence, les Alpes et la Côte-D’azur ce n’est pas #PACA ! pic.twitter.com/kM25m3Khti— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) 11 juin 2018
Le nouveau logo de la région Sud réunit, comme l’ancien, les armes de la Provence, du Dauphiné et du Comté de Nice. « Provençaux, Alpins et Azuréens ont à maintes reprises montré leur attachement à cette identité́ emblématique de leur histoire. C’est pourquoi Renaud Muselier a souhaité́ conserver les symboles héraldiques traditionnels au cœur du logotype, tout en stylisant sa forme », met en avant la région Sud.
Depuis l’annonce du changement de nom, au début de l’année 2018, une pétition a été lancée par l’élu aixois Hervé Guerrera. Il demande que la région devienne la Région Provence. « Originellement, culturellement, linguistiquement… cette région est la PROVENCE inventée par la démocratie grecque, les républiques romaines et les divers apports méditerranéens. C’est la PROVENCE des villes franches et des grand citoyens, la PROVENCE des révolutionnaires, des républicains de 1851 et des résistants. Elle est certes diverse, de Nice à Marseille, de Toulon à Briançon, d’Avignon à Forcalquier mais unie dans cette diversité. Sa langue qui s’exprime en provençal, niçois, alpin est l’exemple même de cette intercompréhension », explique-t-il.
Par Agathe Perrier