Ce 28 janvier, le parquet et la préfecture de police ont signé une convention avec 14 bailleurs sociaux à Marseille pour mieux sécuriser les résidences et lutter contre la délinquance.

Marseille compte 78 000 logements sociaux et 41 quartiers prioritaires de la ville (QPV), dont « un tiers sont considérés comme complexes en matière de sécurité », explique Éric Pinatel. Le directeur général du bailleur social Unicil pose le décor.

Ce 28 janvier, afin de mieux sécuriser ces logements et apaiser le quotidien des habitants, le préfet de police Pierre-Édouard Colliex, la préfète à l’égalité des chances Isabelle Epaillard, et le procureur de la République Nicolas Bessone, ont signé une convention de partenariat pour trois ans avec 14 bailleurs sociaux (voir la liste ci-dessous).

L’objectif étant de « coordonner » l’action du parquet et de la police. La préfète Isabelle Epaillard dessine deux colonnes vertébrales de ce document. D’abord « garantir la jouissance paisible des logements » puis « reloger les familles victimes du narcotrafic ».

Les bailleurs sociaux signataires

  • Erilia
  • Unicil
  • Marseille Habitat
  • Sogima
  • Grand Delta Habitat
  • 13 Habitat
  • Cdc Habitat Adoma
  • Cdc Habitat
  • Habitat Marseille Provence (HMP)
  • Logis Méditerranée
  • 3F Sud (Action logement)
  • Vilogia
  • ICF Habitat
  • Batigère Habitat

Un cadre pour lutter contre la délinquance

La représentante de l’État insiste en particulier sur la montée en puissance de la politique de lutte contre les squats à Marseille et « les expulsions des délinquants ». En 2024, la police a expulsé 198 résidents problématiques, contre 18 en 2023.

Présent dans la salle, Frédéric Pâris, directeur général de Marseille Habitat, le bailleur social de la Ville, veut résorber « la délinquance, surtout vers Belsunce en centre-ville où le trafic est diffus ».

Ce dernier voit à travers cette convention le moyen de mieux faire remonter les informations concernant les locataires. « On travaillait déjà chacun de notre côté [Les bailleurs sociaux, Ndlr] avec la police et la justice, mais là on va avoir un vrai cadre pour agir », estime-t-il.

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