La Ville de Marseille va lancer la deuxième phase de son plan de création et réhabilitation de terrains de basket 3×3. Cinq sites ont été identifiés, en privilégiant les quartiers prioritaires, pour créer 11 stades.

Qui a suivi, même de loin, les JO 2024, se rappelle de la finale incroyable de l’équipe de France en basket 3×3, nouveau sport olympique. Un sublime tir des Pays-Bas, sur le buzzer, a privé les bleus d’une médaille d’or à l’ultime seconde. Mais n’a rien gâché de leur parcours détonnant.

« Cette nouvelle discipline olympique a fait beaucoup de bruit », note Joël Canicave, adjoint aux finances du maire de Marseille, lors de la conférence de présentation du conseil municipal de ce vendredi 20 septembre. « C’est un sport qui a eu beaucoup de succès », poursuit-il.

Notamment auprès des jeunes, aurait pu ajouter l’élu. Car ce sport très urbain peut se pratiquer plutôt facilement dans la rue, sur un demi-terrain. Le conseil municipal doit d’ailleurs adopter un rapport visant à créer ou rénover 11 terrains de basket 3×3 dans la ville.

1,19 million d’euros pour cette nouvelle phase

Il s’agit en fait de la phase 2 d’une stratégie de développement du basket à Marseille, lancée dès 2022, en partenariat avec la Fédération française de basketball (FFBB). La Ville a reçu le soutien financier de la fédération, comme de l’Agence nationale du sport (ANS) et du mécénat de la Caisse d’Épargne CEPAC.

La phase 1 a ainsi permis de lancer la création ou rénovation de 10 premiers stades de 3×3, comme celui des Arnavaux, inauguré en avril 2023. Cette stratégie prévoit en effet de privilégier les quartiers prioritaires.

Pour la phase 2 du plan, les 11 terrains de 3×3 doivent prendre place sur cinq sites : la Rose/Bégude (13e), Rosière (12e), le complexe Complexe Sportif Jean Bouin (8e), le site Hermitage (15e) et le site Canet Larousse (14e).

La Ville estime le coût total de ces 11 nouveaux terrains à 1,19 million d’euros. Le rapport du conseil municipal précise que la CEPAC renouvelle son mécénat en participant à hauteur de 44 000 euros. La FFBB doit de son côté financer 15 000 euros. Les basketteurs marseillais devraient pouvoir y faire leurs premiers dribbles d’ici 2025.

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