Tigermilk, le restaurant aux influences mexicaines et latines s’installe à Marseille

Pour sa dixième adresse en France, l’établissement Tigermilk, qui propose des plats et des cocktails à l’empreinte culinaire mexicaine, a choisi de poser ses valises à deux pas du Vieux-Port.

Depuis 2019, la chaîne de restaurants Tigermilk propose une carte de cocktails et de plats d’inspiration latino-américaine. Si elle a déjà conquis bon nombre de villes en France, pour sa dixième adresse, c’est à Marseille que ses fondateurs ont décidé de s’implanter.

Des passants regardent intrigués la nouvelle devanture fraîchement ravalée, entre le Vieux-Port et le cours Honoré-d’Estienne d’Orves. « Ça y est, Tigermilk a ouvert », lancent quelques uns. La réputation de l’établissement semble le précéder.

Le créateur Alexis Melikov, diplômé d’une école de commerce, n’a rien laissé au hasard. C’est après une expérience aux États-Unis, où l’entrepreneur développe une entreprise spécialisée dans la vente à emporter de poke bowls, que l’appétence pour le milieu de la restauration lui vient.

Un voyage au Mexique, accompagné de ses associées, sa femme Nina et sa sœur Bérénice, achève de le convaincre d’ouvrir un concept de restaurant inspiré de l’Amérique Latine. Son idée : servir des produits locaux et de qualité, tout en restant abordable, malgré l’inflation. L’entrepreneur l’affirme, ses restaurants ne désemplissent pas.

Une sélection de plats et cocktails qui s’adapte à chaque ville

Si les ceviches ont fait leur renommée, la carte se décline et explore les saveurs sud-américaines. Le nom de l’établissement est d’ailleurs une référence à la marinade relevée « leche de tigre », composée de jus de citron vert, d’oignon rouge et d’épices. Le ton est donné.

Tacos (5,5-7€), quesadillas (13,5-14,5€), et guacamole (6€) sont à la carte de cette nouvelle adresse marseillaise. « On a 50 à 70 % de tronc commun d’une adresse à l’autre. Les 30% restants s’adaptent à chaque ville, détaille le fondateur. Ici, on a logiquement tourné les recettes vers les produits de la mer. On propose par exemple un saumon à l’unilatérale (16€), mariné au piment chipotle. Il est ensuite cuit minute sur la plancha, le temps que la coloration opère sur une seule face ».

Les cocktails (entre 8,5 et 9,5 euros) suivent la même logique. Certains breuvages sont travaillés aux couleurs locales. Une version du pisco sour, par exemple, est infusée à l’anis, et le Provence on the rocks est composé de gin, pastis et sirop de lavande.

« Chaque adresse a sa propre personnalité »

« Nos dernières adresses sont toutes spacieuses. En comparaison aux premiers établissements, on a changé de modèle. Autant le midi on ne renouvelait pas nécessairement les tables, mais le soir on refusait trop de monde. Pour maintenir ce bon rapport qualité-prix, il faut qu’on ait un débit suffisant », reconnaît le fondateur.

Cette nouvelle adresse marseillaise s’impose en effet dans la rue piétonne Saint-Saëns. La terrasse dispose de 75 places et l’espace intérieur de 165 places assises.

La décoration est colorée et soignée. « Tout est pensé en interne. On travaille l’identité des lieux avec la même ligne directrice, mais chaque adresse a tout de même sa personnalité. Ici, par exemple, on a cassé le faux plafond, on est tombé sur ces poutres apparentes. Ça donne un vrai cachet », conclut Alexis Melikov.