Le musée dédié à la vie et à l’oeuvre de Marcel Pagnol ouvrira ses portes à Allauch en 2026, au coeur d’une ancienne usine entièrement réhabilitée.
Jeudi 18 avril, à l’occasion du 50e anniversaire de la disparition de Marcel Pagnol, la ville d’Allauch dévoilait les images du projet de musée en hommage à l’immense oeuvre du plus célèbre artiste provençal. C’est au coeur de l’ancienne usine électrique, située à l’entrée du petit village où se tournent aujourd’hui les scènes de la série Plus belle la vie, encore plus belle, que prendra place dans deux ans le premier musée Marcel Pagnol.
« Un lieu superbe, très bien placé », nous confiait récemment Nicolas Pagnol, petit-fils de l’écrivain et cinéaste français. Cela fait plus de 20 ans qu’il est en quête d’une municipalité susceptible d’accueillir ce projet et de l’accompagner.
Car c’est à Allauch, plus précisément à la Bastide neuve, que le petit Marcel passait ses étés en famille, comme il le raconte si bien dans ses oeuvres cultes La Gloire de mon père et Le Château de ma mère. « Il y a un ancrage territorial ici, mon grand-père est enterré au cimetière de la Treille, donc cette fois, on ramène l’œuvre chez elle ».
Le musée abritera des caméras, des manuscrits, du mobilier, des tableaux ayant appartenu à Marcel Pagnol, pour proposer un parcours initiatique qui plongera les visiteurs dans le théâtre, le cinéma, la littérature, et les paysages de Provence. Il utilisera également des procédés modernes tels que l’animation ou la réalité virtuelle pour capter aussi l’attention des plus jeunes.
Un pôle culturel avant le grand musée
Mais avant l’inauguration du futur grand musée en 2026, la commune d’Allauch commencera à rouvrir le lieu au public dès septembre avec la création d’un pôle culturel. L’espace abritera une médiathèque, un espace d’exposition, un restaurant, un espace de coworking et la Maison du tourisme.
Un parcours proposera aux visiteurs de découvrir le village au départ de l’usine électrique jusqu’à Notre-Dame du château, en passant par l’esplanade des Moulins.
Les travaux qui ont débuté à l’automne 2021 et s’achèveront dans le courant de l’année, sont financés à 80% par le Département des Bouches-du-Rhône et le ministère de la Culture. La Région Sud a annoncé cette semaine qu’elle participerait aussi au financement du projet.