Le centre LGBTQIA+ de Marseille ouvrira en centre-ville le 9 décembre. Une inauguration en grande pompe avec la ministre de la Lutte contre les discriminations, Bérangère Couillard.
Marseille va enfin rejoindre les autres grandes villes françaises en se dotant d’un centre LGBTQIA+. Voilà bientôt un an que le projet est en chantier dans le local de 380 m2 entre les numéro 17 et 21 de la rue Chevalier Roze.
En plein centre-ville, ce site sera dédié à toutes les orientations sexuelles et identités de genre, Lesbiennes, Gays, Bis, Trans, Queers, Intersexes, Asexuels et +, et toutes les discriminations, invisibilisations ou violences qui peuvent en découler.
Il s’agit d’offrir un local, des bureaux, des permanences, aux dizaines de structures et associations qui agissent pour la communauté. Mais aussi un lieu de vie, d’information et un refuge qui accueillera un bar, des spectacles, un centre de santé, une bagagerie, un centre de documentation…
Alors que le centre LGBTQIA+ devait ouvrir cet été, le chantier s’est révélé fastidieux et éprouvant pour les porteurs du projets, comme le documente Marsactu. Toutefois, Noémie Pillas, la coordinatrice du lieu, voit le bout du tunnel. Elle nous annonce l’inauguration du site en grande pompe « le 9 décembre 2023 ».
La ministre Bérangère Couillard coupera le ruban
Si Marseille est la deuxième ville de France, elle est une des dernières à se doter d’un tel centre. Lille, Nice, Lyon, Paris, Bordeaux, Grenoble, Rennes… une vingtaine de centres LGBTQIA+ ont germé un peu partout en France depuis les années 2010.
C’est peut-être la raison pour laquelle l’ouverture du lieu jouira d’une attention nationale. Comme nous le précise Noémie Pillas, la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Bérangère Couillard, sera présente pour couper le ruban. Olivier Klein sera également de la partie en tant que délégué interministériel à la lutte contre, entre autres, la haine anti-LGBT.
Le maire de Marseille, Benoît Payan, devrait également inaugurer le centre, comme nous le confie son adjoint en charge de la lutte contre les discriminations, Théo Challande. La municipalité a déjà investi 93 000 euros dans le projet et vise le même soutien en 2024, précise l’adjoint. L’État a délivré une enveloppe équivalente, complétée par la Région et le Département, pour atteindre environ 250 000 euros pour l’instant.