La Métropole Nice Côte d’Azur et l’Université Côte d’Azur se mobilisent pour obtenir l’ouverture d’une faculté de pharmacie à Nice.
Le maire de Nice et président de sa Métropole, Christian Estrosi, sollicite le soutien de l’État pour le projet de création d’une faculté de pharmacie à Nice. Il a adressé un courrier en ce sens au ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, et à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau.
Nice, qui ne possède pas de faculté de pharmacie, fait exception parmi les grandes villes françaises, alors que paradoxalement l’Université Côte d’Azur est dotée de toutes les grandes formations médicales et paramédicales. Aujourd’hui, les étudiants de la région ne peuvent se tourner que vers la fac de Marseille. « Notre territoire manque aussi cruellement de personnel officinal et de pharmaciens-chercheurs, ce qui a pour conséquences de freiner le développement de nos entreprises du secteur de la santé » pointe Christian Estrosi.
Ce dernier attire l’attention de l’État sur le « dossier solide » déposé par l’Université et le Rectorat. Ce projet prévoit la création d’un département Pharmacie au sein du futur campus universitaire qui regroupera toutes les formations en santé dans le quartier Saint Jean d’Angely, à l’Est du centre-ville.
« La mise en place du département est souhaitée dès 2024 pour aboutir à une première promotion de 40 places non prélevées sur le numerus clausus de la faculté de Pharmacie d’Aix-Marseille Université, souligne l’édile. Cette ouverture répondrait à une demande forte de l’ensemble des filières pharmaceutiques (officinale, hospitalière, biologie, industrielle et recherche) du territoire et favoriserait une approche intégrative et interprofessionnelle de la santé ».
