Le futur métro marseillais passe depuis quelques semaines des essais sur piste pour vérifier le bon fonctionnement de ces wagons automatiques et sans conducteur.
Une autre phase de test a commencé pour le nouveau métro totalement automatique et sans conducteur marseillais. Après trois ans de conception, de production et d’industrialisation, il est temps pour le futur métro de passer les essais statiques et dynamiques. Les tests se déroulent depuis plusieurs semaines déjà, dans un centre d’essais ferroviaires, dans les Hauts-de-France.
Pendant 6 mois les équipes vont faire des essais statiques pour vérifier les fonctionnalités du train comme le démarrage des différents équipements par exemple. Les essais dynamiques permettent également de vérifier les performances de la rame au niveau du freinage, des tractions et bien sûr du pilotage automatique.
250 personnes sur le projet
Dès décembre 2024, le nouveau métro cédera progressivement sa place à l’ancien. Celui que tout le monde connaît, inchangé depuis 1970. « Nous recevrons la première rame du nouveau métro automatique de Marseille, Neomma, en juillet », annonce Catherine Pila, présidente de la Régie des transports métropolitains (RTM).
Le projet permettra le renouvellement des wagons de métro et l’exploitation en toute autonomie de deux lignes de Marseille. Cette modernisation concerne tous les matériels, équipements, infrastructures, mais aussi les systèmes de contrôle et de signalisation du réseau.
Au total, ce sont plus de 250 personnes qui travaillent sur ce projet. A côté, 60 agents des différents prestataires titulaires des marchés Neomma travaillent chaque nuit dans les tunnels de Marseille pour préparer l’arrivée des nouvelles rames.