Une paire d’espadrilles Espigas achetée permet d’offrir l’équivalente à une personne dont la situation de précarité a été identifiée par une association marseillaise partenaire de la marque.
Créée il y a 10 ans, la marque d’espadrilles marseillaises Espigas s’engage dans une démarche solidaire pour la saison estivale. À la manière des cafés suspendus, qui permettent d’offrir un café à une personne sans le sou, Espigas lance les espadrilles suspendues dès le mois de juin : une paire achetée permet d’offrir l’équivalente à une personne dont la situation de précarité a été identifiée par une association marseillaise partenaire d’Espigas.
« Le café suspendu est une tradition solidaire tout droit venue de la ville de Naples. Dans les bars napolitains, des clients consommaient un café et en payaient deux pour un autre client nécessiteux, expliquent les fondateurs de la marque Bérengère et Olivier Perret. Ce geste solidaire est né au milieu du 20e siècle, pendant la Seconde Guerre mondiale. Espigas le perpétue avec ses créations marseillaises grâce au concours d’associations sélectionnées sur le territoire provençal ».
Une autre opération à destination des étudiants
Par ailleurs, « pour aider les bacheliers et étudiants dans leurs nouvelles démarches de vie de jeunes adultes », Espigas propose 100 paires, parmi 15 modèles d’espadrilles ou sneakers, à 20 euros, au lieu de 59 euros, sur présentation de la convocation aux examens. Une opération menée de juin à la rentrée, dans la limite des stocks disponibles. Il suffit de se rendre en boutique sur le Vieux-Port, 3 cours Jean Ballard, pour bénéficier de ce coup de pouce et partir ainsi du bon pied (en vacances).
Les espadrilles Espigas sont fabriquées à Marseille à l’ESAT le Rouet avec des handi-artisan·es. Au fil du temps, Espigas a étayé son offre avec quatre gammes supplémentaires : les tennis, les boots fourrées et les sneakers, le tout disponible dans de nombreuses couleurs. La petite nouveauté cet hiver, à l’occasion des 10 ans de la marque : « La Marseillaise », en clin d’œil à la Charentaise. Ces chaussons se déclinent pour le moment en quatre modèles : gris, pied-de-poule, tartan vert et bleu marine.
La naissance de la Fanette
Cet été, la Fanette fait aussi son apparition : une pochette banane revisitée, mais sans user les textiles et matières déjà prévus pour les autres produits. La première, facile à porter, petite, mais avec une capacité raisonnable pour y glisser une petite gourde, portefeuille, un livre de poche, clés et portable, avec une poche spécifique. « Petite, mais grande dans ses valeurs écologiques », soulignent les fondateurs.
Elle est fabriquée dans un atelier d’insertion partenaire de la marque sur le Vieux-Port de Marseille, à 200 mètres de la boutique. Chaque pièce est unique et possède son certificat d’authenticité numéroté.
Fannette est la première pochette d’une triplette donc qui inclura MAR!US (avec son point d’exclamation) en version XXL de Fannette, c’est-à-dire un sac de 35 L, fait pour emmener son ordinateur et ses dossiers au travail, ou sa serviette, son maillot de bain et une gourde à la plage.
CZAR (César en compressé) est quant à elle la version XXS de la pochette faite pour transporter un portable, un téléphone et des clés. Si une première série de la Fannette est déjà proposée dans la boutique Espigas, la suite nécessite des moyens (récupérations de tentes, patrons, formations des artisan·es, production). Alors pour mener ce projet d’envergure rapidement, les équipes vont prochainement lancer une campagne de crowdfunding via Ulule.