Porté en France par l’association aubagnaise Geres, le Jour de la Terre invite les citoyens à prendre part à des actions concrètes pour la planète ce samedi 22 avril.
Créé en 1970 aux États-Unis, le Jour de la Terre fait aujourd’hui rayonner les initiatives environnementales à travers plus de 130 pays. En France, c’est l’association aubagnaise Geres, engagée pour la Solidarité climatique, qui a pris les rênes de la mobilisation hexagonale depuis 2022.
Alors que les actions de certains militants écologistes ont suscité le débat ces derniers mois, cette 53e édition, qui se tiendra le 22 avril 2023, est l’occasion pour le mouvement de s’attaquer avec humour aux « critiques contre les différentes formes d’activisme ».
La nouvelle campagne médiatique du Jour de la Terre, dévoilée en France et au Canada, sensibilise en ce sens « à la nécessité de soutenir les organisations environnementales, les artistes, les scientifiques et toutes celles et tous ceux qui sont engagés dans la protection de l’environnement et dans la lutte contre les bouleversements climatiques ».
« Toutes les idées sont les bienvenues »
Ce samedi 22 avril, le Jour de la Terre invite donc tous les citoyens à prendre part à des actions concrètes et collectives pour la planète. Les événements déjà répertoriés apparaissent sur une carte interactive mais il est également possible de proposer de nouvelles activités. Plantations, concerts, manifestations, actions pédagogiques, collectes de déchets… « toutes les idées, individuelles ou groupées, simples ou innovantes, sont les bienvenues ».
La thématique « Picture a Better Planet » invite cette année à une mobilisation particulièrement intellectuelle et artistique, avec l’ambition affichée de voir fleurir en ce début de printemps « des conférences pour repenser l’avenir de la société humaine ou encore des fresques géantes pour permettre aux enfants de peindre sur le thème de la planète ».
L’objectif est aussi de mobiliser ceux qui hésitent à franchir le pas. « Si nous sommes toutes et tous, ou presque, conscient·e·s que la situation climatique est grave, de nombreuses personnes ne voient toujours pas comment agir à leur échelle, notent les organisateurs. Ce n’est pas grave. Des associations environnementales, des collectifs et des citoyens ont déjà réfléchi aux solutions. Ils n’attendent qu’une chose : un mouvement massif d’engagement à leurs côtés pour tout changer ». Rendez-vous samedi pour mettre le pied à l’étrier.