Le Département des Bouches-du-Rhône déploie 35 « Lieux refuge » pour les personnes victimes de harcèlement de rue.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le dispositif « Lieux refuge », mis en place par le Département des Bouches-du-Rhône, a été présenté ce matin à la Maison Départementale de Lutte contre les Discriminations (6e). Il est l’un des 35 bâtiments du département prenant part à l’opération.

Ces « lieux refuge » sont destinés à protéger et apporter un soutien à toutes les personnes victimes de harcèlement de rue, de discrimination ou d’agression, en particulier les femmes, les mineurs et le public LGBTQI+. 22 lieux devraient voir le jour à Marseille ainsi que 13 autres dans l’ensemble du département.

Sur chacun des lieux sélectionnés, un logo apposé sur la façade vient matérialiser la présence d’un « lieu refuge » pour les victimes. « Personne ne doit se sentir seul et démuni dans ces situations délicates » soutient Hélène Gente-Ceaglio, conseillère départementale déléguée à la lutte contre les discriminations.

Des sites répartis sur l’ensemble du territoire

Ces lieux refuge permettent aux victimes d’avoir « accès à des abris temporaires, des safe place gardiennées et sécurisées par des vigiles. Parmi eux, l’Hôtel du Département, les Maisons départementales de la Solidarité, le Centre de lutte anti tuberculose, le Musée départemental Arles antique, le Museon Arlaten… Des personnes seront là pour vous écouter avec bienveillance et vous proposer d’appeler un proche ou les secours si besoin » explique Delphine Cabrillac, cheffe du service prévention de la délinquance et de la radicalisation au Département des Bouches-du-Rhône.

Les agents de sûreté et superviseurs sont actuellement formés pour savoir réagir efficacement et rapidement tout en employant les bons mots et les bons gestes. Une hotline d’assistance va également être mise en place ainsi qu’un service de géo-référencement disponible sur le site du Département et les applications de lutte contre le harcèlement de rue.

« Ce dispositif répond à un réel besoin » insiste Hélène Gente-Ceaglio. En effet, « 76% des femmes ont encore peur de rentrer seules le soir chez elle » tandis qu’au 31 décembre 2021, « 4 700 infractions d’outrages sexistes avaient été enregistrées en France par les services de sécurité » d’après les chiffres du Ministère de l’Intérieur.

D’autres « lieux refuge » devraient bientôt voir le jour sur l’ensemble du territoire.

Plus d’informations sur le site du Département des Bouches-du-Rhône

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