Selon les syndicats, la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Marseille est la plus importante depuis le début du mouvement avec 245 000 manifestants. La préfecture annonce 30 000 personnes.
C’est la cinquième mobilisation contre la réforme des retraites depuis que le gouvernement a lancé son projet en janvier, et certainement une des plus conséquentes. Ce mardi 7 mars, les syndicats annoncent plus de 150 manifestations dans toute la France.
Transports à l’arrêt, établissements scolaires bloqués, grèves dans les services publics et dans le privé… Marseille ne fait pas exception et les perturbations sont nombreuses.
Un mot d’ordre pour les opposants : « mettre la France à l’arrêt » pour faire plier l’État et sa volonté de repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ou 65 ans, alors qu’il est actuellement fixé à 62 ans. Un point qui pourrait être débattu ce soir au Sénat, qui examine le texte en ce moment.
Dans la rue, des milliers de manifestants se sont regroupés sur le Vieux-Port et suivi un parcours passant par le Mucem, la Joliette, la rue de la République, pour enfin rejoindre la Porte d’Aix.
Les syndicats annoncent 245 000 personnes dans la rue, contre les 205 000 qu’elles estimaient le 31 janvier dernier, précédent record. La préfecture de police avance quant à elle le chiffre de 30 000 personnes.
📢 Le cortège très fourni à Marseille a débuté son parcours pour passer devant le Mucem, à la Joliette, et se rassembler à la Porte d’Aix. La 5e mobilisation contre la réforme des retraites semble très importante ce 7 mars.#grevedu7mars #ReformeDesRetraites #manif7mars pic.twitter.com/ktLCAL3aJw
— Made in Marseille (@MadeMarseille) March 7, 2023
Pour Mélenchon, c’est « la dissolution ou un référendum »
À noter, la présence du chef de file de la France insoumise et ancien député de Marseille, Jean-Luc Mélenchon. Il décrit « une mobilisation comme on n’en a pas vue depuis 30 à 40 ans ».
Fervent opposant à la politique d’Emmanuel Macron, il estime que la rue a parlé et que le président de la République se retrouve devant le choix de « la dissolution (de l’Assemblée nationale, ndlr) ou bien un référendum », comme souhaité par l’insoumis. Le gouvernement devrait l’entendre d’une autre oreille.
