Joyau du patrimoine architectural de la ville d’Aix-en-Provence, la place d’Albertas va faire peau neuve. Les travaux de restauration viennent de démarrer et dureront 9 mois.
La Ville d’Aix-en-Provence vient de lancer les travaux pour la restauration de la place d’Albertas. « Une restauration totale de la calade et de la fontaine » , précise Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence. Ce chantier, qui durera 9 mois, intervient 22 ans après le classement de la place au titre des monuments historiques.
Nichée au coeur du centre historique, la place d’Albertas, dessinée en 1745 par Laurent et Georges Vallon sur le modèle des places royales, est l’une des plus prisées des touristes, qui s’y retrouvent toute l’année pour immortaliser une photo souvenir.
Mais le temps ayant fait son oeuvre, l’état de la calade s’est progressivement dégradé, avec un sol en galets mis à nus et même parfois recouverts par une végétation qui avait repris ses droits.
Restauration du sol et de la fontaine de cette place emblématique
Pour lui rendre son lustre d’antan, l’opération de rénovation consiste à « réparer les désordres liés à un manque d’unité, notamment entre la place et la chaussée, à une juxtaposition de matériaux différents, à la combinaison des flux piétons et automobiles, ou encore à l’important décaissement de la chaussée ».
L’objectif est de créer un prolongement continu entre la place et la rue Espariat, par l’utilisation de galets sur toute la surface, y compris la chaussée actuelle. Les galets de la place seront conservés et restaurés. Les nouveaux galets, nécessaires à l’extension, préserveront les teintes et les nuances de l’ensemble. Et pour faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite, le trottoir qui longe l’Hôtel Espariat sera revêtu de dalles en pierres.
La restauration est conduite par François Botton, architecte du Patrimoine. La société marseillaise Vivian a en charge les travaux de remise en état de la calade, et l’entreprise Terideal, ceux de la fontaine, qui trône au milieu de la place depuis 1860.
Sa vasque, réalisée par les élèves de l’école des Arts et Métiers en 1912, sera remplacée par une nouvelle, identique à l’existante, à partir de fragments. L’alimentation en eau sera modernisée pour passer en circuit fermé et ainsi réaliser des économies. Le chantier devrait durer un an.
Une mise en lumière viendra accompagner « l’harmonisation de l’ensemble architectural » souhaitée par Sophie Joissains, avec un éclairage Led, à faible consommation.