Le département des Bouches-du-Rhône vient d’être choisi par le Gouvernement pour mener l’expérimentation du retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA, à laquelle participeront 18 autres départements en France.
Le Gouvernement vient de dévoiler la liste des départements qui vont participer à l’expérimentation sur l’accompagnement des bénéficiaires du RSA, et celui des Bouches-du-Rhône a été choisi pour représenter la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cette sélection vient valoriser les « efforts déployés par le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône pour faire du RSA une mesure de soutien adaptée mais temporaire et résolument orientée vers un retour de la personne à l’emploi et à l’autonomie, dès lors bien sûr qu’elle en présente la capacité » souligne Martine Vassal, présidente du Département, qui était en début de semaine au Palais de l’Elysée pour la deuxième session plénière du Conseil National de la Refondation.
Une mesure phare du programme d’Emmanuel Macron
Cette mesure d’expérimentation était l’une des propositions phares portées pendant l’élection présidentielle par Emmanuel Macron. L’objectif étant de faciliter un retour à la vie active. Les Bouches-du-Rhône assurent actuellement la gestion de plus de 68 000 bénéficiaires du RSA. L’un des plus importants en France, avec 64% seulement à Marseille.
L’expérimentation consistera à mobiliser sur une zone géographique limitée et cohérente, en cours de détermination, et pour toute l’année 2023, un dispositif d’accompagnement intensif de tous les bénéficiaires du RSA, avec une cible de 15 à 20 heures par semaine, reposant sur une logique équilibrée de droits et de responsabilités. Cet accompagnement présentera un caractère obligatoire, sauf empêchement légitime. « Pour nous, c’est un coup de pouce, ce n’est pas une sanction. Notre intérêt, c’est que les personnes aient un emploi pour avoir une vie sociale, c’est le plus important », plaidait Martine Vassal au dépôt de la candidature du Département.
L’expérimentation sera co-pilotée par le Département et par l’État, via son opérateur Pôle Emploi-France Travail, en s’appuyant sur les compétences, les expertises et les ressources du territoire.