Les hôpitaux de Marseille (AP-HM) entrevoient une lueur d’espoir, alors que la 5e vague de Covid semble enfin avoir dépassé son pic et que les hospitalisations commencent légèrement à baisser.
« Pour cette 5e vague, le pic du nombre de patients hospitalisés pour COVID dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le département des Bouches-du-Rhône, dans notre ville de Marseille et à l’AP-HM semble avoir été atteint » annonce la direction de l’AP-HM dans un communiqué.
Avec un constat : des chiffres enfin à la baisse. Pour les services de réanimation par exemple, le pic du 10 janvier 2022 était de 77 patients Covid. Ce lundi 17 janvier, 62 patients sont hospitalisés en réa.
Le nombre d’appels au SAMU pour Covid est également un bon indicateur. Le 1er janvier, il était de 290 appels par jour, contre 243 aujourd’hui. Quant au nombre de patients positifs à l’AP-HM, il est passé de 503 personnes le 3 janvier à 413 ce 17 janvier.
La réouverture des salles de blocs opératoires prévue cette semaine
Depuis le 7 décembre, l’ARS Paca avait déclenché le Plan blanc niveau 2. En réponse, l’AP-HM avait suspendu et reporté toutes ses activités chirurgicales non urgentes, pour mobiliser les professionnels des blocs opératoires auprès des patients en réanimation.
L’amélioration de la situation épidémique permet donc « de rouvrir des blocs opératoires et de reprendre une activité chirurgicale, au cours de la semaine du 17 au 21 janvier, proche de 85% de son fonctionnement normal » annonce l’AP-HM.
Omicron, un variant moins virulent que Delta
Le remplacement progressif du variant Delta par le variant Omicron, beaucoup plus contagieux mais à l’origine de moins de cas sévères de la maladie, engendre aujourd’hui une amélioration de la situation dans les services de réanimation.
Mais la vigilance reste de mise selon l’AP-HM, « Cette cinquième vague n’est pas terminée. Si le pic est probablement atteint, la décroissance sera lente surtout en réanimation où les durées de séjour sont longues. Même si leur nombre diminue, de nouveaux patients arrivent chaque jour à l’hôpital, et certains en réanimation ».