Publié le 3 avril 2015, mis à jour le 6 juillet 2015
Non, vous n’êtes pas chez Google ou Facebook, mais bel et bien à Aix-en-Provence, future capitale du numérique. C’est au Sud de la ville, dans la zone d’activités du Tourillon à La Duranne, que verra bientôt le jour The Camp, un nouveau campus d’innovation numérique unique en Europe. Ce projet fait la part belle à la modernité et aux nouvelles technologies, dans un style architectural résolument branché, « à l’image des grandes écoles et des grandes entreprises de la Silicon Valley aux Etats-Unis », comme nous l’explique Corinne Vezzoni, son architecte.
Hier, le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron était présent sur les lieux du futur pôle numérique pour donner le coup d’envoi du chantier, à l’occasion de sa venue dans la région dans le cadre des Rencontres économiques. Il était accompagné par des élus locaux et des représentants des mondes économique et universitaire, et notamment Martine Vassal la nouvelle présidente du Département des Bouches du Rhône.
Le lancement des travaux en vidéo
Thecamp : début des travaux ! from thecamp on Vimeo.
C’est quoi The Camp ?
L’idée vient de l’Aixois Frédéric Chevalier, entrepreneur de talent multi casquette, président-fondateur de la société HighCo et ancien président du Club Top 20. Son objectif ? Faire rayonner le territoire métropolitain dans le monde entier, afin qu’Aix-Marseille devienne l’une des références en matière d’innovation numérique dans la recherche sur la ville intelligente.
« un terrain de 7 hectares dans un cadre naturel très agréable »
Au cœur du Technopôle de l’Arbois, The Camp disposera de 11 100 m² de locaux d’enseignement, de formation, de détente et de convivialité, mais aussi d’une résidence hôtelière de 284 chambres, sur un terrain de 7 hectares et dans un cadre naturel très agréable au milieu des pins. La résidence hôtelière permettra d’accueillir les intervenants ou les étudiants venus de loin et qui ont besoin de rester sur place quelques jours, quelques semaines ou quelques mois.
Une architecture tout en transparence et en harmonie avec la nature
Côté architecture, l’accent est porté sur la transparence et l’ouverture. Comme nous l’explique Corinne Vezzoni « On est parti de l’idée de créer des petits volumes circulaires, lieux d’enseignement ou de travail, espacés les uns des autres et protégés par un toit commun constitué par une toile tendue en PTFE*. Cette architecture permet de respecter un maximum le relief du site et de ne pas construire un grand bâtiment, d’un seul bloc qui nous aurait obligé à tout minéraliser. Les lieux de convivialité et de rencontre sont partout à l’extérieur de ces salles circulaires. On reste ainsi en harmonie avec la nature ».
*Le PTFE est le matériau qui a servi à couvrir le stade Vélodrome
Attention à la circulation aux abords du site
Une seule réelle fausse note avait été soulevée lors de la concertation préalable au projet, il s’agissait de l’augmentation de la circulation automobile aux abords de cette zone naturelle et des conséquences sur l’environnement. La ville d’Aix-en-Provence ne le voit pas du même œil. Elle explique que « Le projet se situe en continuité d’un lotissement d’activités […] en conséquence il ne touche pas de zone protégée » avant de poursuivre qu’il « accueillera des personnes venues pour la plupart de zones géographiques qui dépassent la région et donc qui arriveront en transports en commun. L’ensemble des besoins seront satisfaits sur le site (hébergement, restauration, loisirs), ce qui aura pour effet de limiter les déplacements aux heures de pointe ».
Fiche technique du projet
L’ouverture est prévue en 2017.
Le campus comprendra 5 activités principales :
– Un pôle de formation post diplôme pour les étudiants
– Un pôle de formation pour préparer les dirigeants et cadres d’entreprises
– Un pôle d’accélération pour les startups et le PME de croissance
– Un pôle d’expérimentation
– L’organisation de conférences pour le grand public
Au total, 150 nouveaux emplois seront créés pour former 300 étudiants et 2000 managers chaque année, accueillir 20 startups et 40 PME.
C’est un très beau projet mais…Pas plus d’embouteillage? en se basant sur les transports en commun actuels??? On met 1h de Marseille en bus pour faire 30 km, la ligne de car devrait etre scindée en 2 depuis belle lurette, une pour La Duranne, une autre pour le bas de la zone des Milles.
Et quid du train qui pourrait faire Marseille/les Milles / Aix et désengorger l’autoroute, avec un bus en complément pour atteindre la Duranne?
Pour n’y a-t-il que les usagers de cette zone ultra rentable pour voir ces evidences?
Ce projet est vraiment bien, pas de doute, mais sans gestion du transport ca va etre un cauchemar pour les employés et étudiants.
Marion..c’est projet haut de gamme, visant une élite- donc pas d’inquiétude, tout le monde sera « véhiculé »